L’Union européenne (UE), à travers son Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos), s’est récemment investie dans l’appui au survol des parcs nationaux.

Chutes de la Djidji dans le parc national de l’Ivindo, province de l’Ogooué-Ivindo. ©

Chutes de la Djidji dans le parc national de l’Ivindo, province de l’Ogooué-Ivindo. ©

 

Inscrites au devis programme n°1 du Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos), des manœuvres de renforcement de la surveillance aérienne des parcs nationaux ont récemment été effectuées. Financées par l’Union européenne (UE), les 375 heures de survol par an, ainsi que l’équipement des avions avec du matériel adapté à la collecte des données, permettront de mieux connaître les populations animales présentes dans les parcs nationaux.

Conformément aux missions du Pagos, le programme de surveillance aérienne s’articule autour de trois grands axes : l’acquisition et la mise à niveau de plusieurs avions, la mise à disposition de hangars et lieux de stockage, et le recrutement et la formation de pilotes et mécaniciens. Alors que l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), dispose déjà de neuf avions dont sept ULM (ultralégers motorisés), qui permettent la surveillance côtière et des zones de savanes et deux avions bimoteurs, qui permettent le transport de passagers et la surveillance en haute-mer, le Pagos se charge du fonctionnement quotidien, de la réparation, ainsi que de l’équipement de cette flotte aérienne.

De même, si l’ANPN travaille depuis en étroite collaboration avec l’armée de l’air et la Garde républicaine, qui ont mis à disposition leurs hangars à Libreville pour stocker les avions et abriter les opérations de maintenance et le stockage des pièces, le Pagos prévoit de la soutenir dans la construction de ses propres hangars. En outre, les fonds mis à disposition ont permis à l’ANPN d’engager deux pilotes formateurs ; ce qui a permis à la Marine nationale de mettre à disposition sept pilotes, actuellement en formation pour piloter les ULM et deux mécaniciens formés à les réparer.

Pour l’Union européenne, le programme de surveillance aérienne est fondamental pour la défense de l’intégrité écologique qui a comme objectifs principaux : la lutte contre le braconnage et la pêche illégale, l’étude approfondie des populations et espèces protégées et la surveillance de grandes étendues inaccessibles à pied.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Mporanault dit :

    Avant de procéder à la surveillance aérienne, l’ANPN a-t-elle les moyens nécessaires assurer la surveillance terrestre des aires protégées dont elle a la charge? Une fois de plus, la charrue avant les boeufs.

  2. Mam Ba dit :

    Mporanault, à votre avis,la surveillance terrestre est plus efficace que la surveillance aérienne?
    Réfléchissons un peu avant de critiquer toute initiative…

    • Don Corleone dit :

      Est ce que Mporanault à dit que la surveillance terrestre est plus efficace que la surveillance aérienne? Il parle des moyens dont disposerait l’Agence c’est claire comme de l’eau de roche(environnement oblige)

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