Le Conseil des ministres du 26 février a autorisé le Gabon à s’endetter auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird). Cet emprunt d’un peu plus de 115 milliards de francs CFA est destiné à la consolidation fiscale et la croissance inclusive.

Le Gabon empruntera un peu de 115 milliards de francs CFA auprès de la Bird © D.R.

 

Le Gabon va contracter un emprunt de 175.900.000 d’euros, soit plus de 115 milliards de francs CFA, auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird). Cet emprunt, autorisé par le Conseil des ministres du 26 février, rentre «dans le cadre du plan de financement du second prêt à l’appui des politiques de développement en matière de consolidation fiscale et de croissance inclusive», indique le gouvernement.

Ce nouvel appui de la Bird intervient après celui de décembre 2017 chiffré à 168.700.000 d’euros, soit plus de 110 milliards de francs CFA, qui portait tout aussi sur l’appui budgétaire pour la consolidation fiscale de la croissance inclusive.  Cet emprunt, comme celui de 2017, est destiné au financement du Plan de relance de l’économie (PRE), dont la vocation est de favoriser «une croissance durable et inclusive», via le renforcement de l’équilibre budgétaire, l’amélioration de la compétitivité et la protection des plus démunis.

C’est le deuxième prêt que le Gabon contracte durant les deux premiers mois de l’année en cours, après celui de 200 millions de dollars, soit plus de 115,4 milliards de francs CFA, octroyés par la Banque mondiale. Selon la direction générale de la Dette, le gouvernement va lever cette année 735,7 milliards de francs CFA, et effectuer dans le même temps, des remboursements à hauteur de 731,7 milliards de francs CFA pour un endettement net de 5,8 milliards de francs CFA, afin que le niveau global de la dette publique ne franchisse pas le seuil de 5300 milliards de francs CFA, contre un encours de 5123 milliards de francs CFA à fin décembre 2017.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire