En week-end au village Ebbé Aba, sur la route de Bikondom à 5-7 km de Bitam, Rinaldi Abagha, âgé de trois ans, aurait été enlevé, le 12 janvier, au moment de regagner le chef-lieu du département du Ntem. La famille de l’enfant est aux abois.

Âgé de 3 ans, Rinaldi Abagha se serait fait enlever à Bitam, le 12 janvier 2019. © Facebook

 

L’affaire de l’enlèvement Rinaldi Abagha défraie la chronique à Bitam, dans le Woleu-Ntem, et sur les réseaux sociaux. En week-end avec son oncle au village Ebbé Aba, sur la route de Bikondom à 5-7 km de Bitam, le petit de trois ans a disparu le 12 janvier. Inconsolable, l’oncle de Rinaldi Abagha relate les faits.

«Le petit était censé regagner Bitam dimanche soir. Il était dans la cour du village, en attendant la voiture avec mon petit frère. Ce dernier l’a laissé un moment pour aller récupérer quelque chose à la cuisine. Mais à son retour, l’enfant avait disparu. On ne sait pas où il est passé», a raconté Venant Eyi Abagha.

Étudiant à l’Université Omar Bongo (UOB), Venant Eyi Abagha s’est rendu à l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) pour faire une déclaration de disparition. Ce dernier soupçonne le père de l’enfant d’être l’auteur de l’enlèvement du petit Rinaldi Abagha. «Il ne s’est jamais occupé de ma petite sœur lorsqu’elle était enceinte. Mais à la naissance du petit, nous avons tout de même permis au père de déclarer sa naissance à l’office de l’État civil et d’en reconnaitre la paternité. Au moment de la disparition de l’enfant, son père se trouvait à Bitam», a affirmé Venant Eyi Abagha.

Le père de l’enfant, un dénommé Patrick Ngoua, aurait réfuté ses allégations en affirmant que son fils n’est pas avec lui, et qu’il est à Libreville depuis le 11 janvier. Alors que le porté disparu est activement recherché par la PJ, l’affaire a enregistré un nouveau rebondissement le 13 janvier. Un individu aurait appelé Venant Eyi Abagha, actuellement à Libreville, depuis Oyem disant savoir où se trouvait l’enfant. Ce dernier aurait conditionné ses informations moyennant une somme de 30 000 francs CFA.

«Il a exigé l’argent pour nous rendre ce service et a clairement dit que sans cela, il ne ferait rien. J’ai pu avoir 20 000 francs que j’ai envoyé au monsieur. Depuis, il n’a plus fait signe de vie et ne répond plus au téléphone. Je voulais utiliser son numéro pour le localiser, mais on m’a dit que c’est à la police de faire une réquisition», a affirmé Venant Eyi Abagha. Si les recherches se poursuivent, l’inquiétude gagne en intensité au sein de la famille de Rinaldi Abagha.

 
GR
 

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