Après des “vacances” de quatre mois, à l’issue de son remplacement à la tête du gouvernement gabonais le 27 février 2012, l’ancien Premier ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, renoue avec la gestion des affaires économiques et sociales du pays.
Paul Biyoghe Mba on gabonreview.com - Photo : DR
Le renouvellement de l’assemblée du Conseil économique et social (CES) pour l’exercice 2012-2017 vient d’être effectif et total avec la nomination par décret en Conseil des ministres, le 28 juin dernier, du nouveau président en charge de cette institution en la personne de Paul Biyoghé Mba et des membres du Groupe d’État.
Cette nomination, qui survient après la validation par la Cour constitutionnelle de l’élection des 99 membres du CES déroulées le 26 mai du côté de la Primature, met fin à l’évacuation des affaires courantes assurées par le bureau sortant dont le mandat a pris fin au mois de février 2012.
Premier ministre du 17 juillet 2009 au 27 février 2012, Paul Biyoghé Mba remplace Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, ancien ministre de l’Intérieur en poste à la présidence du CES depuis janvier 2006.
Le conseil économique et social du Gabon, créé en 1959, un an avant l’indépendance du pays, et troisième assemblée consultative du pays, est composé des différentes couches sociales, des représentants de l’État, du patronat, des syndicats des travailleurs, des leaders d’organisations de la société civile et des représentants des collectivités locales.

Membres du Groupe d’État au CES :

Président : Paul Biyoghé Mba
Autres membres :

  • Guillaume Pambou Tchivounda (suppléant Jean Abissaye) ;
  • Edwige Eyogo Ndong (suppléant Théophile Moussounda) ;
  • Joël Richard Boungat (suppléant Odile Mboumba Kombila) ;
  • Georges Obolo (suppléant Antoinette Ovena Nganga) ;
  • Dieudonné Mouiri Boussougou (suppléant Alain Renamy) ;
  • Joseph Bill Mamboungou (suppléant Pierre Nguema) ;
  • Lin Joël Ndembet (suppléant Flore Mistoul) ;
  • Richard Mamouaka Mombo (suppléant Emile Boulingui Koumba) ;
  • Léandre Edgar Ndjambou (suppléant Augustine Embinga) ;
  • Martial Midepani (suppléant Charles Mbourou) ;
  • Roger Layaud (suppléant Lucie Akendengue Daker) ;
  • Jean-Baptiste Obame Emane (suppléant Jean-Robert Ndounou) ;
  • Christiane Zotoumbat (suppléant Marielle Moutsinga) ;
  • Etienne Mamfoumbi (suppléant Lucien Ibinga Mihindou).

 
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. CLG dit :

    Un autre bidule insignifiant comme le Gabon en regorge! Un faux truc pour caser les vieux amis mis au rancard! Du vrai n’importe quoi!

  2. fred dit :

    Je n’y crois plus a 7 pseudo-émergence qui nous fait miroiter. Le gars a voler de l’argent et voila comment on le récompense!On commence des pseudos échangeurs a des pseudo milliard et on laisse ça inachevé et présentant un grand danger pour les gabonais. Mais on se moque de nous ou quoi?

  3. MBA dit :

    vraiment incroyable mais vrai les du pays quand tout pense aller tout revient au point mort. pourquoi cette manière de faire les causes qu’on ne veut pas s’en débarrasser? Il ne mérites pas sa ce faussaire et il reçoit encore des gallons tsouooo ya Ali pourquoi tu nous fais sa? On comptais sur toi ! mais tu viens refaire les même cHauses que Papy stp pour tout le respect que je te dois arrêt! C’est un gabonais conscient qui t’aime te qui a confiance ne ce que tu fait qui a écris sa ARRÊT.

  4. BOUSSENGUI Paul dit :

    Je pense que quant on nous donne la possibilité de nous exprimer par ce moyen de communication, c’est pour également évaluer la capacité de réflexion d’un peuple à un niveau international. Internet est un outil de communication mondiale et tout le monde s’y intéresse.
    Je pense pour ma part que lorsqu’on doit interveneir, même si ya des choses qui fachent, faire preuve de courtoisie; ce que je peux appeler « courtoisie intelectuelle ».
    Au délà de tout ce qu’on peut dire, Paul BIYOGHE MBA reste un bosseur. On parle des chantiers inachevés, quant on réduit un Premier Ministre à un simple manager qui n’a presqu’aucune gestion, que voulez vous qu’il fasse. La gestion de tous les chantiers, grands travaux incombe aux Agences, je ne sais pas si vous vous informez.
    Pourqoui le Président de la République lui même est venu essayer de défendre ces agences, c’est parceque le vrai Gabonais landa a mis la chose sur la table et qui a suscité des débats. Frères, ne nous attachons pas aux choses qu’on ramasse dans les débats des débits de boissons, réfléchissons.
    Finalement, qui travail au Gabon? parceque moi je voix que dépuis la mise en place du Gouvernement « de missions » rien n’est sur le point de démarrer.

  5. QUE LA HONTE !!!
    Cette nomination est la démonstration grandeur nature des véritables ambitions de nos soi-disant hommes politiques qui ne pensent qu’à eux-memes, a leurs ventres et parfois a leurs progénitures, si elle n’est l’objet de crime rituel.
    Le PDG doit MOURIR avec tous ses pratiques et ses tares.

  6. Nash dit :

    C’est kan mèm incroyabl, après le désordre à la primature et tou ce ke ce type à volé ali trouv kan mèm le moyen de le nommer! Nous sommes dans kel pays?

  7. Guy Massard dit :

    Tout ça est bien triste. Ce type est député. Pourquoi ne reste-t-il pas à l’Assemblée où il avait « brillamment été élu », comme ils disent dans leur logorrhée suicidaire. Tout ça dévalorise la fonction de député et le rôle du parlement. Tout ça prouve que ces gens ne sont intéressés que par les honneurs et l’argent…. Qui imagine Raffarin, Fillon…. devenir un jour président du CES, une institution consultative qui n’émet que des avis et n’a aucune priose réelle sur la marche du pays ? Donc toute la bouche que Biyoghé faisait en promettant qu’il allait montrer de quel bois io se chauffe c’était juste pour qu’on lui jette un os !!!! Triste, vraiment triste…. Ces gens ont-ils des enfants ? Songent-ils à l’honneur de ces derniers ?

  8. makossocabrimort dit :

    Ô gabonais pourquoi aimes tu les honneurs et non la fierté et la dignité ? C’est triste ce que ce constat révèle. la preuve, un ancien membre du gouvernement démis de ses fonctions, vous apprendrez quelques jours après que ce dernier est décédé. Pourquoi ? Car ne pouvant plus supporter le regard du peuple qu’il a mis à genou durant son laps règne. Combien de ministres démis en 1990 après la conférence nationale sont encore en vie ? Afin de survivre ces derniers ont trouvé mieux d’aller se trouver des places au forceps dans des institutions bidons (Assemblée Nationale, Mairie et Sénat) car les honneurs étaient plus importants que de jouir une belle retraite politique avec tous ces milliards pillés au pays. Ce n’est pas le cas, ils veulent toujours ces futilités à savoir: chauffeur, garde du corps,porteur de mallette bourrée du quotidien l’Union que le bas peuple s’agenouillent devant eux sous un soleil d’aplomb ou scander leurs noms durant leurs passages. Petite anecdote, un jour dans le hall de l’Okoumé Palace alors que je me trouvais assis avec un ami américain homme d’affaire dans le pétrole surgit Christian (Bongo photocopie crachée de feu OBO) alors que je me levais pour aller le saluer mon ami me posa la question où vas tu ? Je lui dis faire mes civilités au fils du Président, il me retint et pouffa d’un rire assourdissant si bien que les gens qui étaient aux alentours cachèrent leur visage avec des magazines qui se trouvaient devant eux quand il arriva à notre hauteur mon ami le dévisagea pour lui signifier qu’il ne valait rien bien que le fils du Président. Voilà des attitudes que ces parachutés n’apprécient pas. Verrez vous le Roi de BIKELE se faire dépasser par un taximan étant donné que ce dernier a la priorité ah ça jamais car c’est un crime de lèse majesté. Au temps du monopartisme, j’ai assisté au licenciement d’un commandant de bord d’Air GABON car n’ayant pas voulu retarder le décollage de son appareil car il fallait attendre le Ministre d’Etat qui prenait son petit déjeuner.

  9. La Fille de la Veuve dit :

    La nommination de Paul Biyoghe Mba est contraire a la constitution. L’article 110 de la Constitution dispose ce qui suit :
     » Le Président du Conseil Economique et Social est, nommé par Décret du Président de la République parmi les Cadres Supérieurs de l’Etat nommés au Conseil Economique et Social.
    Les deux (2) Vice-présidents et les autres membres du Bureau sont nommés par Décret du Président de la République sur proposition des Représentants des Syndicats et des Associations ou Groupements Socioprofessionnels.
    Les membres du Bureau du Conseil sont nommés pour toute la durée du mandat (L.13/2003 du 19 Août 2003).
    Aucun membre du Conseil Economique et Social ne peut être poursuivi, recherché ou jugé pour des opinions émises par lui lors des séances du Conseil. »
    En sa qualite de Depute, le PM ne pouvait etre nomme au CES dans le contingent des Hauts cadres de l’Etat. Sa nomination comme President du CES est donc contraire a la Constitution.
    Mborantsouo osera-t-elle ?

  10. futur president dit :

    moi je le felicite et vous a sa place vous n aurez pas fait mieux.

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