Les agents du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) sont entrés en grève depuis le 27 février dernier, à la suite d’un préavis de grève déposé le 17 février 2012.

Une grève bloque les activités au Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf) depuis le 27 février 2012.  Une situation qui intervient durant l’absence du directeur général, Jean Paul Gonzales, actuellement en mission aux États-Unis dans le cadre de la recherche des financements pour l’institution.

Les grévistes dénoncent notamment le mépris inqualifiable des hautes autorités et des institutions du Gabon, le dysfonctionnement à la tête de leur institut, le flou dans l’organigramme et la remise en cause des acquis conventionnels (les prêts Cirmf, la prime de défilé, le non-paiement des primes d’équipement et de logement, etc.)

Il exigent donc la mise en place d’une vraie politique de gestion des carrières des agents de ce centre international de recherche ; l’arrivée d’une brigade financière dans leur établissement, pour opérer un contrôle approfondi de chacun de leurs services, afin de clarifier la situation financière du centre ; la suppression du poste de chargé de mission du directeur général pour les affaires académiques et les sites délocalisés ; le payement des loyers par par les agents expatriés vivants sur le campus du Cirmf à l’instar de leurs pairs gabonais.

Le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) est un Institut Gabonais de référence pour la recherche, la formation et de soutien au système de santé. Les activités du centre se diversifient et intéressent des recherches en virologie fondamentale et épidémiologie, en parasitologie, en primatologie, en génétique, en hématologie et en écologie de la santé. La formation à l’excellence est faite d’une action participative à ces recherches et se fait par l’accueil de jeunes chercheurs, étudiants, doctorants et post doctorants Gabonais et du Monde entier.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Citoyen qui aime son pays plus que tout dit :

    Un Gabonais qui bien son pays plus que tout.
    L’histoire du Gabon n’a pas fini d’être écrite.
    Pourquoi nos plus hautes autorités négligent ils le CIRMF? Comprennent-ils réellement les missions qui lui sont dévolues? Ce centre est sous la tutelle de quel département ministériel? Le Ministre de tutelle ou le Conseil d’Administration a-t-il vraiment l’autorité sur ceux qui dirigent ce grand laboratoire qui fait la fierté du Gabon à travers le monde? Chers compatriotes, réveillons-nous un peu. Voici des acquis que nous sommes entrain de perdre, mais personne ne lève le doigt. Attendons que l’on privatise ce centre pour que l’on entende des gens claironner encore pour raconter n’importe quoi. Le CIRMF forme des chercheurs Gabonais dans le domaine scientifique. Aujourd’hui, l’on parle de Paludisme, des MST et IST, les hôpitaux sont en manque de Labo, le Ministère de la Santé Publique ne profite pas de cet outil pour améliorer la santé des concitoyens. Où allons-nous finalement? Pourquoi, depuis la création de ce centre, il n’y a que des français qui occupent la fonction de Directeur Général? N’y a-t-il pas d’autres compétences? Je déclare tout haut à celui qui veut l’entendre, que nous ne sommes plus à l’époque du colonialisme.  »LAISSEZ-NOUS AVANCER » avec ceux qui veulent avancer. Ceux qui continuent à trainer les pas, on les abandonne simplement.

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