Shanghai abrite depuis le 22 octobre et ce jusqu’au 25, le forum de l’Association technique international des bois tropicaux (ATIBT). Le Gabon y est représenté par son ministre en charge des Forêts qui, après avoir présenté les atouts du Gabon en matière d’exploitation forestière, a invité les potentiels investisseurs à investir au Gabon.

Lee White lors de son intervention. © Communication gouvernementale

 

A Shanghai, Lee White compte capter des IDE dans le secteur bois. © Communication gouvernementale

Le ministre gabonais en charge des forêts représente le Gabon au forum de l’Association technique international des bois tropicaux (ATIBT) qui se tient à Shanghai, en Chine, depuis le 22 octobre. Jusqu’au 25 octobre, les participants discuteront des moyens d’accroître la visibilité des forêts productives et leur contribution à l’atténuation du changement climatique et au développement durable.

Ils examineront le rôle du secteur privé en matière de changement climatique et de développement, identifieront les problématiques relevant de la légalité et de la durabilité dans les chaînes d’approvisionnement mondiales de bois, et évoqueront les défis et opportunités de l’offre et de la demande dans les chaînes d’approvisionnement de bois à travers le monde.

Lee White s’est exprimé sur les mesures prises par le Gabon en matière de préservation du patrimoine naturel et de développement de l’économie forestière, en mettant en avant les principales mesures prises depuis le premier septennat d’Ali Bongo. Soit, l’interdiction d’exportation de grumes non transformées, la création d’une Zone économique spéciale favorisant l’investissement dans la transformation du bois, la mise en place du Plan national climat, la création d’une loi sur le développement durable ainsi que l’institutionnalisation légale de la certification FSC pour toutes les activités forestières d’ici 2022.

Lee White a également mis l’accent sur les efforts consentis depuis Omar Bongo. «La première grande étape fut l’adoption, en 2001, par le Parlement gabonais, d’un nouveau Code forestier qui rend la gestion durable des forêts obligatoire. Ensuite, en 2002, le Président Omar Bongo a annoncé la création de 13 parcs nationaux couvrant 11% des écosystèmes terrestres du Gabon», a-t-il déclaré.

© Communication gouvernementale

Grâce à ces décisions politiques, assure ce dernier, le Gabon a maintenu sa couverture forestière à 88% pour un taux de déforestation «en dessous de 0.01%». «Ma mission, 130 années après les premières exportations de grumes du Gabon, est de veiller à ce que nous mettions en place une industrie forestière durable qui continuera à produire du bois dur précieux en 2150, en préservant les forêts, les services écosystémiques et en développant notre économie forestière», a-t-il rêvé.

Lee White a profité de cette tribune pour inviter les potentiels investisseurs au Gabon. Il a voulu les convaincre que le pays possède «un potentiel exceptionnel pour fournir un bois tropical qui nous permettra de faire face aux défis des objectifs de développement durable, de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité». «Si vous partagez ces ambitions, j’aimerai que nous prenions langue pendant mon séjour», a-t-il lancé.

 
GR
 

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