Certaines intersections dans la commune de Libreville sont frappées, depuis quelques semaines, d’une signalisation routière horizontale inconnue de nombreux automobilistes : des lignes jaunes entrecroisées peintes sur la route. La nouvelle réglementation routière suscite naturellement des interrogations de tous genres, nécessitant des explications.

Une «boite de jonction» ou «de non immobilisation», à l’entrée d’Africa n°1. © Gabonreview

 

Elle est visible, depuis le 17 juillet 2019, sur plusieurs intersections de Libreville, notamment au niveau de l’immeuble Air-France descente Montagne-Sainte, à l’intersection Sainte-Marie-Affaires étrangères, sur le boulevard Triomphal Omar Bongo, à l’entrée d’Africa n°1, et aux alentours l’Immeuble du 2-décembre sur l’avenue Jean-Paul II. Invisible dans le Code Rousseau, cette nouvelle signalisation routière vise la fluidité du trafic, en ces zones souvent embouteillées aux heures de pointe.

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Nommés «Zones de non immobilisation» par les autorités gabonaises, ces passages routiers hachurés sont désignés par l’expression «Boîtes de jonction» dans le monde anglosaxon d’où ils ont été importés. Là-bas, ces lignes jaunes entrecroisées indiquent aux conducteurs : «vous ne devez pas entrer dans la case jusqu’à ce que votre route ou votre voie de sortie soit dégagée. Cependant, vous pouvez entrer dans la boîte et attendre si vous voulez tourner à droite dans le cas où vous ne gênez pas ceux qui sont en sens inverse dans la circulation. Bref, cela signifie qu’aux endroits signalés, vous ne devez pas entrer dans la case à moins que vous ne puissiez la traverser complètement sans vous arrêter», explique un automobiliste globetrotter ayant conduit au Royaume-Uni.

En effet, «c’est une façon de sensibiliser les usagers sur le respect du code de la route. Le non-respect de cette mesure est passible d’amende comme le non-port de ceinture. Le but est d’inciter les conducteurs à ne s’engager dans l’intersection que s’ils sont certains de ne pas causer d’encombrements et ainsi, fluidifier la circulation», indiquait le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Arnauld Calixte Engandji-Alandji, lors d’une visite, le 17 juillet dernier, sur les différents sites de marquage au sol.

La nouvelle (pour le Gabon) réglementation routière n’est pas moins apparue, un matin, sans que les usagers de la route n’y soient préparés ou éduqués. Certains jours, dans l’embouteillage du bord de mer de Libreville, des policiers gèrent la circulation au niveau de la descente de Montagne-Sainte-Air France, faisant un peu comprendre aux chauffeurs ce qu’il y a lieu de faire. Visiblement, cela ne suffit pas, le principe n’étant pas du respecté ainsi qu’on peut le constater tous les jours aux heures de pointe sur le boulevard de la Nation (bord de mer). Le ministre des Transports devrait sans doute prendre le relais pour une campagne de vulagarisaion.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Aze dit :

    Ca c une frappe.
    La peinture commence déjà à disparaître.
    On s’ennuie …

  2. Mélanie dit :

    Avancées non négligeables.

    Il faut également réglementer la circulation des véhicules qui souvent ne respectent pas les vitesses appropriées aux voies empruntées. C’est aussi l’une des raisons qui cause les bouchons

  3. Peter NZAMBA dit :

    Et le respect de la distance de « SECURITE »

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