Le tribunal des prud’hommes de Paris se prononcera, le 25 mai, sur la demande de versement par la filiale gabonaise de Bouygues, des indemnités légales à ses 118 anciens salariés.

Le 25 mai prochain, le tribunal des prud’hommes de Paris, se prononcera sur la demande de versement des indemnités légales aux cent dix-huit anciens salariés de Bouygues-Gabon.© Cédric Faimali/GFA

 

Démarré le 4 décembre 2018 au tribunal des prud’hommes de Paris, le procès des anciens employés de Bouygues-Gabon contre la multinationale française livrera ses conclusions le 25 mai prochain. Le verdict attendu est le versement ou non des indemnités légales, ainsi que les dommages et intérêts des 118 travailleurs licenciés par visioconférence depuis Paris.

La saisine de ces anciens employés de Bouygues, défendus par maître Éric Moutet, porte sur les impayés de salaire, rupture abusive de leur contrat avec la société et le non-respect des indemnités légalement dues. En effet, après licenciement des 223 employés, pendant que certains ont choisi de négocier leur départ, les 118 autres, s’estimant lésés, ont décidé́ de contrattaquer en France, espérant obtenir gain de cause.

Avec un bureau à Libreville et à Port-Gentil, Bouygues Energies & Services comptait plus de 200 employés au Gabon. La firme française proposait des services de maintenance multitechnique, téléphonie et systèmes de communication, froid et climatisation, onduleurs (UPS), groupes électrogènes, postes HTA/BTA, génie électrique, adduction d’eau potable, réalisation et maintenance de réseaux HTA/BTA.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire