Situé au centre-est du Gabon, le parc national de l’Ivindo et sa périphérie seront protégés contre le braconnage et d’autres activités illégales. Le gouvernement a signé, mardi 23 juillet, un protocole d’accord et une convention forestière censés tenir trois ans avec l’ONG Conservation Justice et la société Precious Woods-CEB.      

Moment de la signature des accords avec Lee White, Frederic Ober (Precious Woods-CEB) et Luc Mathot (Conservation Justice). © Min. Forêt

 

D’une superficie de 3000 km2, le parc national de l’Ivindo où se trouverait la plus grande concentration de gorilles du Gabon, en plus d’héberger une importante population d’éléphants est un des espaces protégés du pays les plus sensibles. Retenu sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco en 2005, il bénéficiera bientôt d’une protection plus accrue de la part de l’ONG Conservation Justice et la société Precious Woods-CEB. L’annonce a été faite mardi à la faveur de la signature d’un protocole d’accord entre les deux structures et le ministère de la Forêt de la Mer, de l’Environnement chargé du Plan climat.

Selon le gouvernement, «cet accord permettra, grâce à la mise en place de l’unité de lutte antibraconnage (ULAB) installé dans la zone de Milolé, d’assurer la protection de la faune et d’intensifier la lutte contre le braconnage dans ces zones». Les opérations qui seront menées dans le parc et ses environs sont censées durer trois ans, précise le ministère dirigé par Pr Lee White.

Il s’agira notamment pour l’ONG Conservation Justice et la société Precious Woods-CEB de poser diverses actions visant à lutter contre le braconnage et les activités illégales dans la zone périphérique du parc national de l’Ivindo. La préservation de la forêt trouvera une place importante dans leurs actions, conformément à la signature, le même jour, de la convention forestière sous aménagement durable de Precious Woods – CEB.

 
GR
 

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