Le torchon brûle depuis quelques jours entre une soixantaine d’employés de Pipeline-Gabon (Pig) et les responsables de cette entreprise qui a annoncé des licenciements économiques.

Les employés de la société Pipeline Gabon (PIG). © alibreville.com
Les employés de la société Pipeline Gabon (PIG). © alibreville.com

 

Le ton monte à la société Pipeline-Gabon, spécialisée dans les travaux connexes à l’industrie pétrolière. A ce jour, une soixantaine d’employés est sur la sellette du fait de la baisse d’activité. Ne pouvant plus faire face aux charges de fonctionnement, les dirigeants de l’entreprise ont estimé que la réduction du personnel était le moindre mal. Concrètement, ils ont proposé de ne garder qu’une douzaine d’agents dont 2 expatriés et 10 Gabonais, ainsi que le rapporte le quotidien L’Union dans sa parution du 2 octobre 2014.

Face à cette situation, les employés, qui ont entamé un sit-in, ont dressé un cahier de charges afin de défendre leurs intérêts. Et pourtant, l’administration du travail a marqué son accord pour ce redéploiement, invitant tout de même l’entreprise à respecter ses engagements. Il s’agissait, pour l’entreprise, de payer des indemnités de licenciement à partir d’un an d’ancienneté, de s’acquitter des frais liés aux congés en plus du paiement des 6 mois d’allocations familiales pour ceux qui en bénéficiaient déjà et l’établissement d’un certificat de travail.

Seulement, à en croire les employés, les responsables de la société ne veulent rien respecter. Une situation qui les oblige à corser leurs revendications. Désormais, ils exigent la présentation de l’organigramme de l’entreprise, des effectifs, différentes catégories et de la grille salariale. Ils réclament également la mise en place d’un véritable plan social, l’attribution d’un bonus de 15 mois de salaire, le paiement de 6 mois d’allocations familiales à tous les employés visés par la mesure, la présentation des bordereaux de versements effectués à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et, la mise en place d’une politique de contrôle sanitaire auprès d’une structure médicale agréée, attestant qu’ils sont en bonne santé.

Au vu de ce dialogue de sourds, les employés de Pipeline-Gabon ont saisi le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, en vain. En attendant le dénouement, le torchon continue de brûler…

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. eric virgal dit :

    En france, les entreprises cotisent à une caisse d’assurance de garantie des salaires.
    En cas de faillite ou de licenciement c’est cette caisse qui prend le relais, pendant que l’entreprise cherche des nouveaux repreneurs ….

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