Ayant vu ses réalisations détruites par la puissance publique, notre confrère hausse le ton. D’autant qu’aucune autorité ne semble disposé à traiter avec lui.

Brice Ndong devant l’Assemblée nationale, le 27 octobre 2014. © Gabonreview

Brice Ndong devant l’Assemblée nationale, le 27 octobre 2014. © Gabonreview

 

Après une trêve de quelques jours, le gréviste de la faim, Brice Ndong a réinvesti, le 27 octobre dernier, la devanture de l’Assemblée nationale pour poursuivre son mouvement d’humeur.

Pendant qu’il espérait voir les pourparlers et les discussions initiés avec le 3e vice-président de l’Assemblée nationale, Adrien Nkoghé Essingone, aboutir à des initiatives, c’est plutôt une attitude d’indifférence qui lui aurait été servie en réponse à sa décision de surseoir à son mouvement. «Jusqu’au aujourd’hui je n’ai aucune garantie. Raison pour laquelle, j’ai décidé de reprendre le mouvement de grève de la faim et cette fois-ci, jusqu’à satisfaction totale de ma revendication. Je ne demande que l’indemnisation», a martelé Brice Ndong.

Critiquée en sourdine par certains membres de la classe dirigeante du pays, qui n’osent pas reconnaître publiquement la nocivité de l’initiative, la destruction du patrimoine de Brice Ndong n’aurait rien à voir avec un quelconque projet d’utilité publique selon des sources proches du dossier. Pis, la nature ayant horreur du vide, une clôture serait actuellement en train d’être érigée sur la zone litigeuse. «Des informations que nous avons, des murs serraient en train de monter sur le lieu où nous avons été déguerpis. Nous demandons ce que cela veut dire ? Qui construit ? Cela s’appelle le banditisme d’État», a fustigé le gréviste. «Nous ne faisons pas de politique. Nous n’en avons pas besoin, Je demande juste à être indemnisé. La situation est encore confuse car on n’a pas d’interlocuteur, aucune administration ne veut assumer l’acte de destruction», a-t-il déclaré.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. # Akébé vite !!!! dit :

    « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités
    pourront vous faire commettre des atrocités » François-Marie Arouet,dit Voltaire.

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