De nouvelles tensions sont perceptibles au sein de ce média public où l’on déplore la vétusté du matériel, la non-application des réformes et les querelles de personnes.

Le siège de Radio Gabon et de Gabon Télévision. ©littoral-gabon.e-monsite.com
Le siège de Radio Gabon et de Gabon Télévision. ©littoral-gabon.e-monsite.com

 

Ces derniers jours à la Maison Rawiri, siège de Gabon Télévision, l’ambiance est loin d’être à la fête. Les techniciens et journalistes officiant à Radio Gabon sont mécontents de la non-prise en compte de leurs revendications par les responsables de ce média vieux de 54 ans. «Il faut souligner qu’à Radio Gabon nous n’avons pas d’ordinateur», a déploré la présidente du Syndicat national des personnels de l’audiovisuel public (Synapap), ajoutant, au terme de l’assemblée générale tenue le 6 août dernier : «A Radio Gabon les micros sont dans un état inacceptable et il n’y en a pas assez pour tout le monde. On ne peut pas se permettre d’avoir 4 ou 5 invités à l’antenne ; les casques sont dans le même état». Et d’interroger : «Quel effort peut-on faire si on ne peut avoir l’outil principal pour le fonctionnement même de la radio?» Une bien triste situation qui perdure et qu’Aminata Brigitte Ondo Mendogo met au passif des dirigeants du média et des plus hautes autorités du pays. .

En outre Radio Gabon souffre de problèmes de personnes. «Nous déplorons les malentendus qu’il y a entre les dirigeants actuels de Radio Gabon», a ajouté la syndicaliste, s’insurgeant au passage contre la non-application des réformes. Pour elle, «ce manque de collaboration met à mal le fonctionnement au quotidien de (la) radio». Voici une nouvelle montée au créneau qui devrait remettre au goût du jour la question de l’application des réformes annoncées depuis plusieurs mois par la tutelle.

Créée le 28 novembre 1959 avec l’objectif de doter le pays d’un organe de communication Radio Gabon souffre d’un curieux abandon depuis plusieurs années. Et parmi les conséquences de ce manque d’intérêt de la part des autorités, l’on rapporte la vieillesse des machines qui, impacte naturellement sur la qualité des programmes.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Le citoyen libre dit :

    «Il faut souligner qu’à Radio Gabon nous n’avons pas d’ordinateur», C’est pas grave les gars continuer à travailler pour le PDG

  2. barcelonais dit :

    Où est donc ce David ELLA MINTSA pour constater et agir comme il faut face à tous ces manquements,pour faire la propagande du pdg et du régime de son beau frère il est très fort.

  3. Bil Ngana dit :

    Faut-il s’étonner ? Le mépris des politiques pour le plus vieux média du Gabon est sidérant. A contrario, j’invite mes compatriotes gabonais à visiter un tant soit peu les chaines camerounaises voisines : elles sont rutilantes à tous points de vue. Plus jeunes que Radio Gabon (elles ne datent que des années 1980), on y a privilégié toutes les étapes de leur maitrise, résumée par une excellente expertise technique et professionnelle. De telle sorte que les émissions en deviennent un réel plaisir. La fameuse RTG, en muant en Gabon Télévision, devait-elle par un tour de magie désespéramment attendue de son DG, apprenti magicien, se muer en média de premier ordre ? Qu’est-ce qu’un micro, un casque dans le budget de la RTG ? Il y a assurément d’autres préoccupations : la formation, la confection d’émissions attrayantes, le renouvellement du matériel (bientôt 2015, la fin de la FM…) et des techniciens dont il faut relever le niveau d’études, les conditions de vie(dans leur sacerdoce, les agents des médias publics au Gabon sont presque clochardisés, avec des horaires de travail du XIXème siècle) etc. Le chantier est lourd est attrayant. De grâce, résolvez ce petit problème et rendez au public son outil de communication. C’est votre mission.

  4. dikoka dit :

    donce tous les reportages que vous faite pour le PDG ils n’on toujours pas pris en conte vos doléances ?oooooooo

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