Les agents du ministère de la Décentralisation étaient en formation, le 27 novembre à Libreville, dans le cadre du renforcement des capacités sur les modalités pratiques de constitution du budget prévisionnel 2020 de leur département ministériel.

Le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement territorial, Mathias Otounga Ossibadjouo entouré des agents formateurs du ministère du Budget. © D.R.

 

Les agents du ministère de la Décentralisation ont été formés, le 27 novembre à Libreville, sur les modalités pratiques d’élaboration du budget prévisionnel 2020. Un exercice, qui selon les formateurs issus du ministère du Budget, est indispensable pour la réalisation de ce doucement, mais surtout pour la mise en œuvre des politiques publiques portées par ce département en phase de structuration.

«Le point essentiel pour nous est l’effectivité du Fonds d’investissement départemental», a souligné le ministre de la Décentralisation. «C’est faire en sorte que les collectivités décentralisées qui l’attendent depuis des années puissent commencer à fonctionner comme le prévoit la loi de finances», a expliqué Mathias Otounga Ossibadjouo.

Les formateurs ont appris à leurs collègues de la Décentralisation, les connaissances nécessaires à l’élaboration des documents en phase avec les standards et normes requis en la matière. «Le ministère est en phase de structuration et au regard de la politique publique portée par ce ministère, il va nécessiter un accompagnement tout aussi particulier», a expliqué un chargé d’études au ministère du Budget. «Nous sommes venus présenter tous les outils préalables à l’exécution budgétaire en lien avec la mise en place de la chaîne managériale d’action», a détaillé Ultry Okenkali.

Pour lui, le non-respect des standards indiqués dans l’élaboration du budget a forcément des conséquences, notamment le risque probable de retard, pouvant intervenir dans l’exécution de la mise en œuvre des politiques publiques portées par administrations. La présentation de la ligne budgétaire du ministère de la Décentralisation est attendue à l’Assemblée nationale, au plus tard le 6 décembre prochain.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Axelle MBALLA dit :

    Au Gabon, ce système indéfendable marche vraiment la tête à l’envers. Ce système se dote d’un ministère de la décentralisation qui n’existe pas, car depuis que les BONGO ont pris le Gabon pour leur titre foncier, ils ont tout juste réussi à en disposer d’une ordonnance qui date de 1996, mais sans jamais lui donner une quelconque forme opérante tenue par un décret d’application. Mieux, ce sanglant régime vient dépoussiérer cette vieille ordonnance au gré ds législatures factices.

    Et voilà un ministère des finances incapable de disposer d’un système d’information fiable qui vient mystifier par des onéreux apprentissages destinés à tricoter les budgets de fantaisie, alors que le moindre des agents de ce Ministère ne connait la décentralisation que de nom….Monsieur OTOUNGA, en liberté car protégé par Mme KAMA
    ne doit pas oublier que le moment venu, tout sera mis à nu… Tout!…..

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