Plusieurs fois annoncée par le Gabon et le Congo, l’interconnexion officielle entre les deux pays aura finalement lieu le vendredi 6 avril 2018 à Bakoumba, dans la province du Haut-Ogooué.

Techniciens gabonais échangeant avec leurs collègues congolais dans la phase test de l’activation de l’interconnexion entre le Gabon et le Congo, le 5 avril 2018. © Gabonreview

 

Repoussée de multiples fois pour diverses raisons, le projet Central african backbone (Cab – Cab3 au Congo et Cab4 au Gabon) devrait entrer dans sa phase opérationnelle avec l’interconnexion entre les deux pays frontaliers, le 6 avril 2018.

Le centre technique et les experts à Lekoko avant l’activation de l’interconnexion. © Gabonreview

Depuis quelques semaines, les employés s‘activent à la dernière phase de ce projet d’interconnexion entre le Gabon et le Congo. Sur le site de Lékoko, à Bakoumba,  ingénieurs et ouvriers sont à pied d’œuvre pour que la cérémonie du 6 avril, devant enregistrer la présence des ministres Gabonais et Congolais de la Communication, entre autres invités de marque, soit une réussite dans les domaines diplomatique, politique et économique entre les deux pays. Ce qui participera davantage de l’intégration sous-régionale.

Le Central african backbone est en effet un projet visant à doter les pays de la sous-région d’un réseau de fibre optique capable de répondre à l’exigence de qualité quant à la transition numérique. Il concerne plusieurs pays dont le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC). Les ingénieurs testent et re-testent donc les connexions avec leurs collègues du Congo. Par vidéo-conférence ou par téléphone, se déplaçant si nécessaire, les deux parties se consultent, échangent des données, fixent des points et s’assurent que tout l’appareillage est au point pour le jour-J.

Du côté du Congo notamment au centre technique de Mbinda, le superviseur du projet Cab, Crépin Nguimbi, et ses équipes interagissent avec les équipes gabonaises conduites par Alain Roger Koumba, expert technique accompagnateur du projet, et Hans Kassa Kassa, responsable transmission pour les derniers réglages. «On fait ces tests pour la préparation de la cérémonie d’activation de l’interconnexion qui aura lieu ce 6 avril. C’est un test entrainement pour qu’on puisse s’accorder coté Congo et Gabon», a expliqué Alain Roger Koumba.

L’intérêt majeur de ce projet est donc de permettre au Gabon d’étendre son réseau national en fibre optique tout en sécurisant la continuité de sa connectivité. Ce d’autant plus que ce réseau est nécessaire à l’administration et aux entreprises privées. «Dans un monde où les services offerts par le public ou le privé s’appuient de plus en plus sur les services informatiques centralisés, il est indispensable pour l’Etat de se doter d’un réseau national en fibre optique qui atteint à terme, toutes les villes du pays», ont relevé les experts.

Dans l’immédiat, toutes les villes traversées par ce nouveau réseau sont dotées de centres techniques à travers lesquels les opérateurs privés (Opérateurs télécom, Fournisseurs d’accès internet, Banques, Exploitants forestiers, etc.) et l’administration (l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) avec le réseau de l’administration gabonaise «RAG») pourront se connecter. Ce qui aura donc pour conséquence d’apporter plusieurs services aux populations et entreprises de ces localités à des coûts très réduits avec une qualité de service optimale. Un grand pas quant à la réduction de la fracture numérique visée par le gouvernement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ousmanelendoye dit :

    les objectif internationalentre deux litorals africain;en deduire les apparences des mythes africains;couronner d un langage privee expansif au centre de l afrifque entre:mon:et le congo:l interconnexion dans le mythe africain:la problematique est de savoir:esque la pratique a t elle dominee la theorie!

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