Après son succès auprès des institutions et entreprises locales, le café́ 100% robusta du Gabon récolté dans la plantation d’Alanga, s’offrira au grand public à partir de janvier 2019.

Le Café d’Alanga sur le marché dès janvier 2019. © D.R.

 

Primé d’un «Gourmet d’or» à la 4e édition du concours international organisé à Paris par l’Agence pour la valorisation des produits agricoles (AVPA), le Café d’Alanga, 100% Robusta du Gabon, développé par la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) sera sur les étals de commerces  dès janvier 2019.

Cette étape est précédée d’une campagne promotionnelle lancée auprès de plusieurs institutions et entreprises locales, prévue prendre fin en décembre prochain. «La commercialisation pour le grand public sera lancée à partir de janvier 2019 en deux crus et disponible sous 3 formes : grain, moulu et capsule (compatible aux machines Nespresso)», indique la Caistab dans un communiqué. Celle-ci a l’ambition de faire du café d’Alanga, «un produit rare et d’exception, symbole de l’excellence des terroirs gabonais».

Selon la Caistab, le projet de redéveloppement d’Alanga prévoit l’ouverture à terme de 80 hectares de plantations. Le projet a permis dans sa première phase la réhabilitation de 40 hectares et dont les récoltes sont intervenues entre avril et juillet 2018. A ce stade, le projet a permis la création d’environ 100 emplois directs.

«Ce projet consiste à augmenter, améliorer et transformer la production du café gabonais, en valorisant la qualité plutôt que la quantité à travers l’introduction d’une innovation, c’est-à-dire la production d’un café haut de gamme de type café gourmet séché. La commercialisation de ce café permettra à plusieurs de nos compatriotes d’avoir un emploi stable et de participer à la réforme de l’économie gabonaise», assure la Caistab.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Belle réalisation ! il serait temps d’envisager la culture de l’arabica si on veut un jour exporter notre café.

  2. bassomba dit :

    Félicitations patriotiques!

  3. OSSAMI dit :

    Pendant que nous y sommes qu’est devenu le café d’Okondja.

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