Avant le match Gabon-Burkina Faso, le 18 janvier 2017, comptant pour la deuxième journée du groupe A ; quelques jeunes de l’opposition ont été interpellés à l’occasion d’une manifestation en faveur du boycott de la Can.

Les manifestants favorables au boycott interpellés. © D.R.

 

Selon plusieurs sources concordantes, des jeunes organisés autour du mouvement Jeunesse de l’opposition unie pour la résistance (Jour), partisans de Jean Ping, favorables au boycott de la 31e édition de la Can, ont initié une marche pacifique pour marquer publiquement leur désaccord.

© D.R.

Pour le signifier, ils se sont servis de banderoles, de pancartes, de mégaphones pour dénoncer, selon eux, l’inopportunité de cette compétition que le Gabon, en proie à plusieurs crises, abrite depuis le 14 janvier dernier.

Les témoins indiquent que la manifestation s’est déroulée dans le 2e arrondissement de Libreville, plus précisément à Nkembo. «Nous avons marché de manière pacifique sur le trottoir. Au Rond-point de Nkembo, nous avons présenté nos pancartes et banderoles en criant «non à la Can». Une fois l’attention attirée sur nous, nous avons décidé de partir vers Atong-Abè», a raconté l’un des manifestants sous couvert de l’anonymat. C’est alors qu’une vingtaine de policiers est sortie du commissariat de Nkembo et a «violemment brutalisés» les manifestants et les a dispersés. «Les pancartes, les banderoles ont été cassées et déchirées. Le mégaphone a été cassé», a-t-il expliqué. Peu après l’intervention de la police, chacun a pris sa direction pour se mettre à l’abri. Toutefois, certains des manifestants ont été arrêtés longtemps après la manifestation : Marceau Malekou, Melvin Gondjout et Alex Haore, identifiés comme meneurs de ce mouvement. Les personnes ayant interpellés ces manifestants, explique un jeune manifestant,  étaient des hommes en civil non identifiés.  «Ça ne peut qu’être la PJ», a-t-il précisé.

L’initiative des membres du Jour fait écho à une campagne de boycott de la Can menée sur les réseaux sociaux, par certains hommes politiques et acteurs de la Société civile. Pour eux, le Gabon passe depuis quelques années des moments difficiles  marqués par une crise politique exaspérée par la dernière élection présidentielle contestée par le camp de Jean Ping.

Cette crise est couplée à une crise économique consécutive à la baisse du cours du baril de pétrole ayant drastiquement réduit les ressources de l’Etat et partant le  pouvoir d’achat des Gabonais. Pour les partisans du boycott, le pays ne pouvait pas organiser une Coupe d’Afrique au détriment du bien-être des populations.

 
GR
 

20 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    Une bande des conards qui fuyaient l’ecole.quelle jeune gabonaise qui est avec votrevieillard?je suis jeune et je ne pourrais supporté votre vieillard? C’est qu’on vous a arrêté bande des criminels,casseurs.

  2. Mboung dit :

    Si cela fait tant souffrir que des gens disent la vérité c’est tant mieux cela veut dire qu’il y a une justice quelque part.

  3. M.H dit :

    Pourquoi cacher certains visages et laisser d’autres à découvert.

  4. MWANE NYAMBI dit :

    Il faut relâcher ces crève-la faim. Je pense que la police a, en ce moment, bien plus à faire que d’arrêter ces éclopés de la vie.

  5. ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon dit :

    Quelle est le rôle des forces de l’ordre? le maintien de l’ordre me dira t-on….l’ordre public a -t-il été perturbé? la destruction du matériel des manifestants cela rentre t-il toujours dans le cadre de ce maintien de l’ordre? pourquoi casser le matériel? si la manifestation a été dispersée pourquoi continuer à traquer les jeunes jusque dans leurs maisons pour les arrêter?
    ceux qui se proclament des vrais patriotes parce qu’ils soutiennent le Gouvernement et toute sa politique devraient nous dire quelle est cette facette de leur patriotisme???? je le dis on ne peut faire confiance à ces gens même leur dialogue est une pure comédie.il ne faut pas y participer ils n’ont qu’à gouverner ce pays comme bon leur semble. ils s’érigent en Dieu disposant du pouvoir de vie et de mort sur chaque citoyen eh bien qu’il en soit ainsi

  6. Stan dit :

    Voilà le régime vers lequel nous allons: un régime dictatorial qui veut nous transformer en moutons, qui crache sur les droits des citoyens, qui applique la loi du plus fort…
    Hélas, quelle déception, nous avions l’occasion avec cette CAN de nous révolter et pourtant beaucoup n’ont pas résister à la distraction… Hélas, quelle déception, notre champion vainqueur de l’élection,plutôt que d’oser provoquer ce régime durant cette fête et ainsi prendre des risques pour permettre le soulèvement du peuple, patiente… Hélas, quelle déception pour tous ceux du pays et d’ailleurs qui se sont montrés valeureux…
    En attendant, les uns et les autres oublient ceux qui remplissent les prisons injustement… La vie au Gabon a un goût d’amertume…

  7. flash dit :

    Vous parlez des jeunes qui n’ont pas fait d’école d’apres toi la can est plus important que les vrai problemes du pays ce n’est pas de ta faute

  8. jean -jacques dit :

    Oh oh , Moubutu disait  » le fruit tombe lorqu’il est mûr, mais avec la tempete , ouranga il fini par tomber » donc votre vieillard finira par reconnaitre la victoire d’Ali quand il sera à SANS FAMILLE ENTRAIN DE MANGER LA BOITE SARDINE à coté de ZIBI.

  9. Nkembo dit :

    je tiens à féliciter Mr Ping pour avoir reçu et respecté les interpellations des ministres de l-intérieur et de la communication.

  10. Fabre Frédéric Wilfred dit :

    Je croix que c’est une provocation de la part des gens qui désirent se faire connaître ,mais ils sont trouvé s un mauvais moyens . Et d’autre part je croix que l’opposition est dans la provocation de la tutelle sachant qu’ils sont gérés le pays sans rien foutre

  11. le peuple dit :

    ma vie, ma terre, ma patrie, le Gabon
    donc on doit laisser le pays s’enfoncé sans rien faire? ???????

  12. Peuple Gabonais que devenons-nous?un pays qui dit être démocratique mais alors que c’est tout le contraire que nous vivons le sang d nos sœurs, frères et enfants ont dû coulés parcequ’ils ont simplement revendiqué leurs droits alors qu’en temps normal la démocratie c’est la liberté de sexprimé pourquoi quant on sexprimé on es soumis à des attaques pareil?jusqu’à en a arrivé à mort mais DIEU nous voit .Chacun a sa part de responsabilité je compatis a la douleur des gabonais qui ont perdu leurs familles que JESUS VOUS SOUTIENNENT ET QU’ILS vous aident et pense à toi le pays prenons conscience de nos actes

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