Les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont réunis, le 12 juin à Libreville, dans le but de préparer une position commune sur la gestion et la valorisation du potentiel des forêts du bassin du Congo et du climat dans son ensemble. Il est question de défendre la posture arrêtée à New-York, lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement consacré à l’Action climat.

Les experts du climat et de la forêt des pays de la CEEAC réunis à Libreville, le 12 juin 2019, pour une position commune avant le sommet des chefs d’État et de gouvernement consacré à l’Action climat à New-York. © D.R.

 

Face au danger de la mauvaise exploitation des ressources et des zones forestières du bassin du Congo et l’impact du changement climatique, les experts du climat et de la forêt des pays de la CEEAC se sont réunis à Libreville, le 12 juin, dans le cadre d’une rencontre technique visant à préparer une position communautaire commune. Organisé en partenariat avec le gouvernement gabonais, la réunion de Libreville est présidée par le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

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S’inscrivant en droite ligne des accords de Paris sur le climat, la rencontre de Libreville s’appuie sur la volonté des dirigeants de la CEEAC de matérialiser l’ambition mondiale tirée de cette conférence internationale sur le climat. Ceci d’autant plus que le bassin du Congo est le deuxième massif forestier tropical du monde après la forêt amazonienne. De ce fait, l’Afrique centrale dispose d’atouts considérables dans l’optique de la préservation mondiale de l’environnement.

Il s’agit donc de trouver, à Libreville, une position commune sous régionale. «Pour garantir les meilleures chances à la valorisation de la contribution des forêts d’Afrique centrale sur le plan international, il est important, comme dans le cas des différentes Cop en matière de climat, que les chefs d’État et de gouvernement des États membres de la CEEAC se mobilisent et présentent une position commune lors du sommet sur le climat qui aura lieu à New York», a expliqué un responsable gabonais du Conseil national climat.

Cette position sera défendue le 23 septembre prochain à New-York (Etats-Unis), lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement consacré à l’Action climat. Mais avant, elle devrait être adoptée lors d’un autre sommet, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), entre le 30 juin et le 1er juillet 2019. Les experts évoqueront, également, la question du financement des activités liées à ces problématiques. Pour les organisateurs, la position commune apparaît comme la principale difficulté des pays de la CEEAC.

La rencontre de New-York donnera aux dirigeants du monde, notamment les gouvernements, les acteurs de la finance, du milieu des affaires et de la société civile, l’opportunité de présenter les actes concrets posés en faveur du climat et d’afficher leurs ambitions.

 
GR
 

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