Conduite par le secrétaire général de l’institution, une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) prend part à la 20e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Lima au Pérou.

© climatechange-theneweconomy.com
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La Conférence des Nations-unies sur le climat de Lima qui succède à celle qui a eu lieu à Varsovie en décembre 2013 précède celle qui aura lieu à Paris en décembre 2015. A Paris est prévue l’adoption par la communauté internationale d’un accord qui s’imposera à toutes les parties à partir de 2020. C’est dire l’importance de cette rencontre charnière de Lima au vu des points  figurant à son agenda et sur lesquels les parties doivent s’accorder.

Le segment des experts de la 20e session de la Conférence des parties (CDP-20) à Lima a pris fin le 6 décembre dernier au terme d’une semaine de négociation. Il a été marqué par des progrès modestes sur les différents sujets d’intérêt pour les pays membres de l’espace CEEAC/Comifac à savoir : le mécanisme Redd+, la plateforme de Durban (ADP) et l’Accord de Paris, l’adaptation, le fond vert pour le climat et la finance.

Au moment où le segment ministériel prend officiellement le relai, certains enjeux principaux pour l’espace CEEAC/Comifac ont été relevés par les experts. Ils seront présentés aux ministres au cours d’une rencontre régionale de décryptage qui se tiendra le 10 décembre courant dans la salle de réunion du centre de conférence de Lima.

L’esprit qui anime les discussions à Lima est symptomatique de la volonté de toutes les parties d’aboutir à un consensus sur le maximum de points, objets de négociation. Ceci est véritablement le gage d’une atteinte moins douloureuse des objectifs de la 21e session de la Conférence des Nations-unies de Paris.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est représentée à cette rencontre par son secrétaire général, Ahmad Allam-mi, à la tête d’une délégation de cinq personnes dont le directeur de cabinet Saleh Sidjime, l’expert en gestion des risques de catastrophes et adaptation aux changements climatiques et point focal régional réduction des risques de catastrophes et changement climatique, Dominique Kuitsouc, l’expert chargé des questions environnementales à la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), Michel Ndjatsana et le chef de service communication de la CEEAC, Placide Ibouanga-Ndinga chargé de la visibilité et la médiatisation de l’évènement.

Source : Service communication de la CEEAC

 

 
GR
 

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