Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), René Ndemezo’o Obiang, a ouvert le 3 septembre, les travaux de la deuxième session ordinaire annuelle de cette institution.

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Les conseillers économiques, sociaux et environnementaux ont regagné l’hémicyclique le 3 septembre 2019. © D.R.

 

Les conseillers économiques, sociaux et environnementaux ont regagné l’hémicyclique le 3 septembre 2019, dans le cadre de l’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire annuelle. Durant 21 jours, René Ndemezo’o Obiang et son équipe plancheront sur deux questions essentielles, les conflits homme / faunes et les risques de fracture sociale au Gabon.

Soucieux du rôle de son institution, en tant qu’acteur de la cohésion sociale et de la paix, le président du CESE a invité ses conseillers à se saisir des problématiques des tensions sociales qui paralysent le pays, ainsi que la préservation de l’environnement considéré comme un patrimoine devant être transmise aux générations futures.

«Compte tenu du caractère toujours actuel des revendications des populations, il nous paraît opportun d’attirer l’attention des membres du gouvernement sur le caractère particulièrement urgent des mesures à prendre pour apporter des réponses définitives et durables à tous ces signaux de fracture sociale» a souligné René Ndemezo’o Obiang.

Le président du CESE invite également le gouvernement à activer le comité de suivi des Accords d’Angondjé afin de dynamiser l’application de ces résolutions robustes, gage, de notre point de vue, d’un renforcement durable de la cohésion nationale».

Le CESE va réfléchir sur les moyens de protéger l’environnement, tout en garantissant aux populations impactées par le conflit hommes/faune, des moyens dignes d’un «développement économique et social incontestable». «Notre force institutionnelle doit nous permettre de jouer un rôle de leadership et de coordonnateur des différents acteurs de veille du développement durable au Gabon», a indiqué le président du CESE.

 
GR
 

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