Après la première journée du Championnat national de football de 1ère division, la compétition a été suspendue. N’ayant pas perçu la subvention qui leur est dédiée, les clubs se sentent dupés et conditionnent la reprise par la mise à disposition de la subvention. Ce mardi, certains auraient été contentés. 

Après la première journée, le Championnat national de football a été suspendu (illustration). © D.R.

 

À l’occasion d’une assemblée générale le 27 janvier, l’Association des clubs de première et deuxième division s’est insurgée contre le  non-versement de la subvention promise par l’État pour démarrer la saison. Après la première journée du championnat national de football de première division, les clubs ont décidé, à l’issue de cette rencontre, de tout arrêter si toutes les conditions ne sont pas réunies par le ministère des Sports, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), et la ligue nationale de football professionnel (Linafp). Ils leur ont accordé jusqu’au 29 janvier pour trouver une solution.

«Nous avons simplement pris la décision d’arrêter toute activité à partir de mercredi (Ndlr. 29 janvier) si l’ensemble de la subvention n’est pas mise à disposition», a déclaré Bienvenu Essono Obiang, porte-parole du collectif des clubs de D1 et D2. Selon lui, le ministère des Sports a mis à la disposition des clubs «des quittances du Trésor public attestant que les virements avaient été effectués dans les comptes des clubs de 1ère division». Or, ça n’a pas été le cas. «Aujourd’hui nous constatons que cela n’a jamais été le cas parce que lorsque nous scrutons ces fameuses quittances du Trésor, nous constatons qu’il n’y a aucun numéro de compte de club là-dessus», a-t-il expliqué.

À en croire Bienvenu Essono Obiang, cet état de fait «atteste tout simplement que les virements n’ont jamais été effectués». «Donc c’était juste une façon de duper les responsables que nous sommes, de duper les clubs de 1ère division et les amener à jouer», s’est-il insurgé. «On aurait pu tout simplement être transparent en disant aux uns et aux autres que « commencez, il n’y a pas encore d’argent sur les comptes ». Ça aurait été une position beaucoup plus responsable venant des autorités politiques, venant de l’administration», a-t-il commenté, assurant que la résolution de suspendre le championnat après la première journée fut «quand même une décision assez difficile».

Dans la journée du 28 janvier, certaines indiscrétions assuraient que les présidents des clubs passaient à la caisse. Ce qui pourrait permettre de poursuivre le championnat.

 
GR
 

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