Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé le 9 février 2019 à une prise de conscience sur les conséquences du changement climatique, ainsi qu’à des efforts internationaux plus coordonnés pour lutter contre ce phénomène.

Le changement climatique pourrait être un désastre pour l’Afrique. © D.R.

 

La bataille du changement climatique si elle est perdue, pourrait entraîner des conséquences graves sur le continent africain. C’est l’avis du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres. S’exprimant en marge de la 32e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 9 février, le patron de l’ONU appelle la communauté internationale à prendre des mesures d’atténuation, d’adaptation et de financement de la lutte contre ce phénomène.

Selon Antonio Guterres, si le monde perdait la course contre le changement climatique, cela pourrait être un désastre pour l’Afrique, bien que ce dernier ne contribue que faiblement au réchauffement planétaire. «Nous perdons la course contre le changement climatique qui pourrait être un désastre pour l’Afrique et le monde. L’Afrique en paiera encore plus le prix en raison de l’impact dramatique sur le continent», a-t-il souligné.

Au regard du danger qui guette la planète bleue, le secrétaire général de l’ONU, a appelé à davantage de volonté politique pour lutter contre le changement climatique : «La communauté internationale a besoin d’une plus grande volonté politique pour lutter contre ce phénomène (…) Il faut un sursaut, il faut plus de volonté politique, plus d’engagement, plus de solidarité parce que nous voulons gagner les batailles du développement et du changement climatique ».

La communauté internationale entendra-t-elle cet appel pressant ? Si les Européens sont partants pour cette grande mobilisation, certains de grands pollueurs se sont rangés du côté des climato-sceptiques, notamment les USA de Donald Trump. Si elle tient à ne pas disparaître, l’Afrique doit se donner les moyens de trouver ses solutions, en attendant l’apport des autres.

 
GR
 

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