L’observation mondiale de l’action climatique non-étatique vient de publier son premier rapport annuel proposant un des panoramas les «plus complets» sur l’évolution des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et s’attache à souligner les signaux «faibles» et les exemples permettant d’espérer une inversion des trajectoires.

Les trois cahiers du premier rapport l’observation mondiale de l’action climatique non-étatique. © D.R

 

Conscient de l’urgence de renforcer sans délai l’action pour limiter les impacts du changement climatique, l’Observatoire mondial de l’action climatique non-étatique a publié le 6 décembre dernier, son premier rapport fondé sur les études les plus récentes. «C’est un méta-rapport, il ne produit aucune donnée ou analyse, mais cherche à synthétiser les données et analyses existantes pour dégager des tendances lisibles au-delà de cercles très spécialisés», précisent les rédacteurs de ce rapport. Notamment, le président de Climate Chance, Ronan Dantec, et la Senior Adviser – Investment and Climate I4CE, de l’Institute for Climate Economics, Ian Cochran.

Constitué de trois cahiers, abordant respectivement des thématiques telles que : l’action sectorielle, la mobilisation territoriale, l’implication des acteurs de la finance, le premier rapport de l’observation mondiale de l’action climatique non-étatique met en évidence l’impressionnant fourmillement d’initiatives à travers le monde. Elle  permettrait une compréhension quantitative et qualitative de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre, en croisant les politiques nationales et les initiatives des acteurs non-étatiques.

Selon les auteurs, ce rapport vise à déterminer où se situent les dynamiques les plus intéressantes : impact des législations nationales, politiques publiques territoriales, innovations des entreprises, mobilisation de la société civile. Il croise les politiques publiques et actions non-étatiques dans les principaux secteurs d’émissions (cahier 1), s’intéresse plus spécifiquement à l’action territoriale (cahier 2) et aux nouveaux outils financiers (cahier 3, en partenariat avec Finance for tomorrow).

«Si les engagements se multiplient, l’évaluation du travail réalisé reste encore faible et trop sectorisée. Nous sommes convaincus que si nous ne montrons pas les réussites et difficultés des actions engagées, nous n’arriverons pas à les démultiplier, à lever les obstacles et inerties qui empêchent d’être à la hauteur de l’enjeu», estiment-ils.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ikobey dit :

    Arrêtons le cirque !
    Ce n’est pas le Gabon par ses industries lourdes, par ses millions de voitures, par son chauffage au fioul, par sa surpopulation qui peut impacter le réchauffement climatique. Restons sérieux ! et cessons de saisir tous les sujets à la mode dans le monde qui ne nous concernent pas vraiment.

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