Une délégation de la direction générale de la Statistique et des Etudes économiques (DGSEE) est actuellement en mission dans le Woleu-Ntem pour déterminer le niveau de pauvreté des populations de cette province.

L’enquête de la DGSEE s’intéressera aussi au niveau de logement des populations. © Gabonreview

 

Maintes fois annoncée sans véritablement se traduire dans les faits, la mission d’enquête de la DGSEE a récemment pris la route des différentes localités du Gabon. Depuis la semaine écoulée, ses membres ont commencé à sillonner le Woleu-Ntem, où une réunion préalable a eu lieu avec le maire d’Oyem, en présence des représentants des différents quartiers de la commune. L’objectif de cette réunion, selon Jean Paulin Zima Mefe, le chef de mission, était d’informer les responsables locaux du but de leur venue et des objectifs auxquels ils entendent parvenir au terme de leur mission. Il s’agissait surtout d’en faire des relais auprès des habitants de leurs quartiers respectifs.

De façon pratique, «les enquêteurs parcourront tous les ménages de la province du Woleu-Ntem. Ce parcours se fera, dans un premier temps, en deux étapes : le dénombrement, qui consiste à positionner les ménages installés sur les zones de travail de chaque enquêteurs, et le passage aux interviews à partir d’un questionnaire», a précisé le chef de mission, disant compter sur la collaboration des enquêtés.

Mais l’enquête sur le niveau de pauvreté actuellement en cours ne concernera pas seulement les revenus des personnes interrogées. D’après Jean Paulin Zima Mefe, un volet sera consacré aux prix, notamment ceux attribués aux produits dits de première nécessité. «Nous ferons des observations sur les prix pratiqués sur les marchés, surtout pour les produits alimentaires», a-t-il annoncé, avant d’ajouter qu’un «positionnement» de toutes les structures (édifices religieux, hôpitaux, camps de gendarmerie, établissements scolaires ou commerciaux, etc.) sera également fait dans le cadre de cette enquête.

«L’objectif spécifique de cette enquête est de déterminer un profil de pauvreté au Gabon. C’est-à-dire que nous allons calculer l’incidence de la pauvreté, catégoriser les couches de la population pour déterminer les très riches, les moyennement riches, les pauvres et les très pauvres. C’est sur la base de ces quantiles que des politiques de lutte contre la pauvreté seront menées», a précisé le chef de mission.

Les données de cette enquête seront transmises à la Banque mondiale, qui a accordé un prêt à la DGSEE en 2015. Depuis 2005, la structure dirigée par Francis Thierry Tiwinot n’était plus allé sur le terrain.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Matoka dit :

    Ah!ah!ah! Kia!kia!kia!
    Après le rapport McKInsey de 25 pages à 18 milliards de cfa qui, Oh!grand Dieu, découvrait que l’administration savait déjà que 30% des gabonais vivent en dessous du seuil de pauvreté qu’a t-on fait pour y remédier?
    Nous avons tous vu une riposte par l’organisation de la CAN à 450 milliards de cfa! Créatrice de 50.000 emplois! dixit Louembe; Ali Bongo et Kerangall, le grand manitou breton!
    Aaaah! nous vivons sous le règne des cleptomanes! Rien d’étonnant.
    Arrêtez de vous payer de la tête des gabonais avec de fausses enquêtes à la suite d’enquêtes poursuivant d’autres enquêtes! Il suffit d’ouvrir grand les yeux les pauvres sont visibles partout dans le pays!
    Ce sont vos frères et sœurs, j’enlève Kerangall qui est un prédateur dans le pur style colonial( Le blanc qui profite de la naïveté des noirs,stoppez avec cette moquerie d’enquêtes sur les pauvres.
    En vérité c’est de vous même que vous vous moquez en nous créant une sorte de nouvelle discipline: « Chercheur Es Pauvreté »
    Hey! Nous ne sommes que 2 millions d’habitants, moins peuplés que Yopougon dans l’agglomération d’Abidjan!
    Là où des dirigeants sérieux sortent leurs compatriotes de la pauvreté vous c’est plutôt le contraire! Chaque année des familles viennent grossir le flot des misérables.

  2. Chritian Ngoua dit :

    Une enième évaluation. Evaluer,évaluer,évaluer..et encore évaluer et toujours évaluer…jusqu’en 2025. Et après?

  3. James BOND 007 dit :

    Pourquoi une province agricole est-elle pauvre. Réponse bête des gabonais, c’est à cause du PDG. Lol.

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