Pour une meilleure adaptation à l’effondrement des cours de l’or noir, tombés sous la barre des 50 dollars contre 115 dollars mi-juin 2014, le pétrolier français, vient de décider de réduire de 10% ses investissements, notamment au Gabon.

© huffingtonpost.ca

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La crise actuelle du marché pétrolier ne laisse plus aucune entreprise indifférente, les calculs sont opérés, les stratégies réadaptées et les prévisions revues à la baisse pour permettre aux managers de mieux apprécier cette situation qui ne s’améliorera pas avant le second semestre de l’année. Dans un entretien publié le 21 janvier dernier par le «Financial Times», le nouveau directeur général de Total, Patrick Pouyanné, indique que «les investissements devraient être inférieurs de 2 à 3 milliards de dollars cette année, par rapport aux 26 milliards de dollars investis en 2014, soit une baisse de l’ordre de 10%. En outre, le groupe pétrolier envisage un gel des embauches dans le monde en 2015».

Dans sa stratégie de réduction des dépenses d’exploration et de développement, le successeur de Christophe de Margerie, mort dans un accident d’avion à Moscou, oriente ses priorités sur la Mer du nord, les pétroles de schiste au Canada, ainsi que dans certains gisements matures en Afrique, notamment au Gabon et au Congo. A en croire ses dires, son principal objectif est d’abaisser le point mort du groupe, celui à partir duquel l’exploitation est rentable pour le ramener à un cours de 40 dollars le baril.

Au plan local, on note qu’au troisième trimestre 2014, Total Gabon s’illustrait déjà par des résultats en baisse, avec notamment un chiffre d’affaires de 425 millions de dollars en novembre dernier, en baisse de 13% par rapport aux deux derniers trimestres de la même année. Au défi de la conjoncture internationale défavorable due à la baisse du prix du baril de pétrole s’ajoute celui de la grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) qui affecte certaines activités et paralyse l’économie nationale.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Lemacom dit :

    A quand la baisse du prix de carburant à la pompe ? Sauf erreur de ma part une péréquation existe dans ce cas de figure.

  2. remy dit :

    l’on constate en effet que depuis la baisse vertigineuse du prix du baril de pétrole aucune baisse du prix à la pompe n’a été effectué au Gabon alors que le Gabon a depuis plus de 3ans opté pour le mécanisme d’indexation des prix à la pompe par rapport au prix du baril sur le marché internationale.
    encore une fois , le gouvernement ne fait rien pour respecter ses engagements.
    il y a un silence coupable entre les distributeurs de produits pétroliers et le gouvernement qui s’appui sur la passivité d’une population résignée, mais lorsque ses droits les plus élémentaires sont bafoués.
    le gouvernement et les marketeurs doivent arrêter de voler le peuple.

  3. ParisTurf dit :

    Lemacon a totalement raison, Blaise Louembé ministre des finances avait mis en place l’indexation du prix à la pompe sur le prix du baril de pétrole. Mais attention, lorsque le pétrole est passé de 70 dollars en 2006 à 115 dollars en 2013, l’état n’a pas répercuté cela à la pompe. Si nous demandons la baisse du prix à la pompe actuellement, allons nous accepter la hausse dans les mois ou années à venir ?

  4. Willy dit :

    Espéra que sa ne touche par rudement notre économie.

  5. Blaise nicolas dit :

    j espere que l economie ne prendra pas un grand coup

  6. Le ministerion dit :

    y aura bientot plus rien a detourner. Aux bons entendeurs,salut !

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