Le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), Djimé Adoum, s’est entretenu le 24 juillet 2017 à Libreville avec le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-mi. En toile de fond des échanges, l’extension de leur coopération dans plusieurs domaines d’activités.

Séance de travail entre la délégation du CILSS conduite par Djimé Adoum et celle de la CEEAC dirigée par Ahmad Allam-mi, le 24 juillet 2017 à Libreville. © Services communication de la CEEAC

 

Arrivé à Libreville à la tête d’une forte délégation, Djimé Adoum s’est entretenu avec le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi.

Cette visite rentre dans le cadre du renforcement de la coopération entre ces deux institutions. «Nous sommes entièrement disposés à coopérer avec le CILSS dans tous les domaines, comme l’avaient souhaité nos chefs d’Etat et de gouvernement», a déclaré le Secrétaire général de la CEEAC au cours de l’audience.

Dans cette perspective, la CEEAC et le CILSS entendent développer leur coopération dans des domaines diversifiés : l’environnement, les changements climatiques, la dégradation des terres, etc. Les experts des deux institutions travaillent déjà à l’élaboration d’une feuille de route devant définir les sphères de coopération et le chronogramme de travail.

Selon Djimé Adoum, cette visite s’inscrit dans «le cadre bien indiqué des échanges d’expériences en vue de défricher toutes les pistes de coopération entre les deux institutions». Le docteur Adoum s’est félicité des acquis de la CEEAC en matière de coopération et entend faire bon usage de cette expérience.

Organisation internationale regroupant les pays sahéliens, le CILSS a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse sur la région afin de mobiliser les populations sahéliennes et la communauté internationale autour de l’aide d’urgence et de la mise en œuvre des programmes dans différents domaines : agriculture pluviale et irriguée, hydraulique, environnement, transport, communication. En 1995, il a recentré ses activités autour de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources naturelles. Il regroupe aujourd’hui neuf Etats dont 4 Etats côtiers : (Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal), 4 Etats enclavés : (Burkina Faso ; Mali ; Niger ; Tchad) et un Etat insulaire : (Cap Vert).

Créée en octobre 1983, la CEEAC qui compte11 États membres (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RD Congo, Rwanda, Sao Tome & Principe et Tchad), a pour missions de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré pour parvenir à l’intégration régionale de cet espace.

 
GR
 

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