La première édition du Week-end culinaire et du cinéma africain (Wecuciaf) se tiendra du 2 au 4 mars à Libreville. Initié par le groupe Divine Production, le concept prévoit des projections de films et dégustation de mets originaires d’un pays africain.

Les organisateurs avec Sosthène Ngokila (centre), lors de la conférence de presse du 24 février 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

A l’initiative du groupe Divine Production, le sixième arrondissement de Libreville organisera, du 2 au 4 mars prochain, la première édition du Week-end culinaire et du cinéma africain (Wecuciaf). En d’autres termes, il s’agit de trois journées de projections de films et de dégustation de mets africains. Pour ce lancement, les organisateurs ont retenu le Cameroun comme pays à l’honneur.

Les organisateurs et, Espérance Laryssa Ntolo Mombo face à la presse. © Gabonreview

«Le Wecuciaf est parti du constat selon lequel le cinéma africain n’est plus aussi bien mis en valeur dans notre environnement africain. Il fallait donc trouver les voies et moyens pour que le public africain a accès à son cinéma», a justifié l’initiateur du concept, le 24 février à Libreville. «Comme vous le savez tous, les salles de cinéma sont en voie de disparation dans la quasi-totalité des villes africaines. Tout comme, la culture d’aller au cinéma s’en est allée», a déploré Sosthène Ngokila.

Selon le concept, les organisateurs choisiront le cinéma d’un pays ou d’un groupe de pays pour le présenter à chaque fois, autour de l’art culinaire du pays ou des pays choisis. «Pour cette première édition, le pays à l’honneur est le Cameroun suite à une récente visite dans ce pays. Le Gabon aura également son édition, seul ou avec d’autres pays, en fonction de l’appel aux films que nous serons amenés à faire», a révélé Sosthène Ngokila, assurant que des films ont déjà été reçus sur le plan de l’organisation.

Dans le même ordre d’idée, la coordinatrice générale du Wecuciaf a insisté sur le choix d’un pays autre que le Gabon à l’honneur, pour cette première édition. «Il fallait, dès le départ, marquer l’aspect international de ce festival. Nous ne pouvions donc pas commencer par le Gabon qui, comme l’a rappelé l’initiateur du concept, aura son édition. Par ailleurs, le Gabon est gagnant à chaque édition car il est toujours associé à l’organisation. Tout comme à chaque édition où il aura le statut d’invité, le Gabon pourra projeter une production locale», a expliqué Espérance Laryssa Ntolo Mombo.

Cette dernière a du reste lancé un appel aux populations, invitant ces dernières à venir déguster les plats camerounais. «Les plats ne seront pas gratuits mais nous avons essayé de minimiser les coûts avec nos partenaires, pour que tout le monde puisse y gouter. Les prix des plats sont compris entre 2000 et 3500 francs CFA», a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, deux prix seront remis à l’issue du festival : celui du meilleur film et celui du meilleur plat. «Nous n’avons pas voulu faire de jury composé de techniciens du cinéma, mais du public uniquement. C’est lui qui décidera du meilleur film, techniquement au point ou pas. Tel est le principe ! Ce sera la même chose pour les plats», a expliqué l’initiateur du concept. L’événement prévoit également une table-ronde autour du thème «Quel cinéma pour quel public africain ?».

 
GR
 

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