Malgré des prévisions de croissance évaluées à 5% en 2014 par l’agence de notation Standard & Poor’s, le Gabon a encore du mal à diversifier son économie et conserve la même note.

L’agence Standard & Poor’s note le Gabon à BB-/B. © la-croix.com

L’agence Standard & Poor’s note le Gabon à BB-/B. © la-croix.com

Encore fortement dépendante des ressources pétrolières, l’économie du Gabon semble manquer de courage dans la mise en œuvre de réformes structurelles pouvant impulser sa diversification. A en croire certains analystes, le développement des secteurs hors-pétrole est encore loin. Après avoir confirmé une première fois la note BB-/B, le 7 mars dernier, l’agence de notation financièreStandard & Poor’s vient de réitérer sa volonté de voir l’économie du pays retrouver des couleurs.

A cet effet, malgré des prévisions de croissance désormais évaluées à 5% en 2014, contre 5,9% en 2013, le Gabon est accusé de ne pas faire assez pour l’amélioration du climat des affaires. Selon la filiale du groupe McGraw-Hill, cela se traduit notamment par «l’efficacité limitée» des mesures de lutte contre la corruption. Aussi, indique l’agence américaine, pour la période allant de 2015 à 2017, la croissance du Gabon devrait atteindre 5,8%, en raison de la baisse de la production pétrolière et de la réduction des investissements au cours de l’année 2014. En conséquence, même si elle estime que l’économie gabonaise continue de présenter de bonnes perspectives, elle invite l’Etat gabonais à favoriser l’essor des secteurs non-pétroliers, «dans lesquels les opérations à valeur ajoutée ne cessent d’augmenter»

Désormais, la bonne santé de l’économie, et partant le développement du pays, réside dans la mise en œuvre de réformes de structure. En clair, l’Etat gabonais se doit d’initier des réformes de fond portant notamment sur le régime de l’entreprise, le régime de propriété, la fiscalité, le système judiciaire.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Makaya dit :

    Un Président Homme d’affaire( propriétaire des majors ), des entreprises qui paient pas d’impôts ( les siennes évidemment ), un état voyou ( les entreprises sont arnaqués par le trésor public ), une justice inexistante ( Assele garde encore, contre l’avis du tribunal , le camion d’un compatriote )de quel climat parle t on ?

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