Le ministre délégué auprès du ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat, a récemment représenté le Gabon à la Conférence internationale de haut niveau sur le «Changement climatique et la préservation des océans», organisée le 19 février à Bruxelles.

Le ministre délégué auprès du ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat, Franck Nguéma, prenant activement part aux travaux de Bruxelles. © D.R.

 

Franck Nguema, le ministre délégué auprès du ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat. © D.R.

Le Gabon a pris part à la Conférence internationale de haut niveau sur le «Changement climatique et la préservation des océans», organisée le 19 février à Bruxelles. Le pays y était représenté par une délégation conduite par le ministre délégué auprès du ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat.

Première réunion de haut niveau s’inscrivant dans la stratégie développée par le processus de l’«Ocean Pathway», dont l’objectif est d’insérer la thématique des océans à l’agenda formel des négociations climatiques, cet événement a permis des débats relatifs aux conséquences du changement climatique sur la biodiversité marine. Cette rencontre a également mis en relief la nécessité de réduire les émissions des navires et le potentiel de la production énergétique offshore.

À cette occasion, le chef de la délégation gabonaise est intervenu au sein du panel sur le thème «Comment concilier l’énergie marine avec la conservation ?». Franck Nguéma a souligné que «protéger la biodiversité marine et en assurer sa préservation est aujourd’hui une réalité au Gabon», sous l’impulsion du président de la République Ali Bongo Ondimba qui, a-t-il indiqué, «dès sa prise de fonction à la tête du Gabon en 2009, et au sortir de la Cop 15 à Copenhague, en 2010, a créé le Conseil national du climat».

Le ministre délégué a également rappelé qu’à la veille de la Cop 21 à Paris, en 2015, le Gabon a été le premier pays africain à faire sa contribution, déterminé à participer à la réduction de 50% des émissions de gaz à effets de serre, à l’horizon 2025. Franck Nguéma a aussi porté à la connaissance des conférenciers, la création de neuf parcs marins destinés à la conservation et à la protection et 11 réserves aquatiques pour l’aménagement des pêcheries. À cela, s’ajoute la création du Conseil national de la mer afin de concevoir, planifier et coordonner l’action de l’État gabonais sur l’espace maritime, ainsi que l’adoption d’une Stratégie maritime intégrée établissant des aires marines protégées sur environ 50.000 km², soit 26% du territoire marin national.

«Comment concilier l’énergie marine avec la conservation ?» Une question à laquelle le ministre gabonais s’est rappelé au bon souvenir la proposition du président de la République, lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans, en juin 2017. Ali Bongo y a exhorté la communauté internationale à «réformer le système de gouvernance internationale de l’Environnement» par une «combinaison des deux grands instruments internationaux que sont la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, et la Convention des Nations Unies sur le droit de la Mer». Le président gabonais avait  souligné aussi la nécessité de mettre en place des financements innovants pour concilier l’énergie marine avec la conservation de la biodiversité marine.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. OVENG FAME dit :

    Félicitations et bonne continuité! Le Gabon n’a pas que des fils et des filles nuls!

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