La Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (Cnamgs) entend lutter contre l’enregistrement de personnes censées bénéficier de ses prestations de manière indue

© Dennis Owusu-Ansah

Haro sur la fraude. © Dennis Owusu-Ansah

 

Excédée par l’accumulation des immatriculations frauduleuses, la Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (Cnamgs) entend mettre fin à ce phénomène. Dans un communiqué publié le 16 octobre courant, elle déplore que «pendant l’opération d’immatriculation des enfants ayant-droits des agents de l’Etat, il est constaté une recrudescence de la fraude se matérialisant par la présentation des actes de naissance irréguliers et/ou l’enrôlement des enfants d’autrui appelés pour les besoins de la cause, alors même que les postulants n’en assurent ni la charge effective et permanente, ni la garde juridique et encore moins l’adoption».

Ainsi, la Cnamgs s’engage-t-elle à lutter contre ces démarches frauduleuses en annonçant que «des contrôles se feront tout au long de l’année pour vérifier la régularité des actes présentés». Par conséquent, poursuit l’institution, «toutes les personnes qui seront présumées coupables de fraude ou de fausse déclaration seront poursuivies», conformément aux textes en vigueur.

Ces dernier prévoient, en effet, que «quiconque se rend coupable de fraude ou de fausse déclaration pour obtenir ou tenter d’obtenir pour lui-même ou pour un tiers, des prestations qui ne sont pas dues, est passible des peines prévues par les dispositions des articles 301 à 303 du Code pénal réprimant le délit d’escroquerie». Selon la Cnamgs, les pertes orchestrées par la falsification des pièces administratives s’élèvent à plusieurs millions de francs CFA.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. le gabonais d'en bas dit :

    je dis hein pourquoi ces messieurs de la CNMGS ne nous expliquent pas pour quelles raisons le taux de prelevement est de 2,5 ou va tout cet argent qu’on estorque aux gabonais qui vivent dans la misere totale

    • Bangando du mapane dit :

      L’argent là sert à financer tes soins médicaux, tchip…a peine on met en place un système pour vous soigner que vous commencer déjà à le dévoyer…et en plus vous vous plaignez! Vraiment les Gabonais!

      • SOLIDARNOSCH dit :

        En tout cas je suis d’accord avec toi le Bangando.Les gabonais sont comme ça. Ils veulent tout cadeau et ils mettent la bouche devant, mais dès qu’ils sont malades, ils viennent pleurnicher à la CNAMGS pour qu’on les immatricule vite. Franchement!

  2. L'observateur du cord de garde dit :

    Bangando es tu vraiment à l’ouest mon frère. Il faut comprendre ce qui se fait: La CNSS prélève déjà 2.5% sur ton salaire brut.

    On a suivi dans les médias nationaux que la CNAMGS sera financé par un transfert de 4% des recettes de la CNSS; soit 4% des 21,6% qui sont normalement prélevés chez l’employé et chez l’employeur. Alors qu’on nous explique cette double taxation, les 4% des 21,6% s’en vont à la CNAMGS ou pas? Si oui à quoi servent les nouveaux 2.5% de prélèvement? c’est aussi simple que ça! en plus nos salaires restent bas et le cout de vie coute très cher à libreville.

  3. Kleths dit :

    Nous sommes doublement prélevés: 2.5% pour la CNSS et 2.5% pour la CNAMGS. Et personne n’est en mesure de nous expliquer pourquoi. Puisqu’il s’agit simplement d’un transfert de compétence alors le prélèvement aurait dû se produire soit directement à la CNSS (donc transparent pour l’employé) soit par une diminution de la contribution reversée a la CNSS. Pour le moment c’est pas le cas et l’état continue de nous voler nos 2.5%.

  4. Harvy dit :

    Toujours des combinaisons pour s’enrichir sur le dos des pauvres que sommes.
    je suis 3 fois prelevé, par mon assureure privé, la CNSS, ensuite on m’impose la fameuse CNAMGS.
    Suis-je obligé d’etre un client de ce dernier quand les services du premier cité sont plus que satisfaisants?

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