Réunis, du 14 au 22 octobre courant, à l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), les acteurs du domaine du médicament entendent identifier un nombre de produits pharmaceutiques à même de couvrir le plus grand nombre de pathologies connues au Gabon.

Les officiels à l’ouverture de l’atelier. © Gabonreview
Les officiels à l’ouverture de l’atelier. © Gabonreview

 

Un atelier de révision de la liste des médicaments remboursables par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) se déroule du 14 au 22 octobre courant à Libreville. Y prennent part, les principaux acteurs du domaine du médicament, notamment le ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale, l’Ordre des pharmaciens, les chefs de services des unités hospitalières, les professeurs et spécialistes du domaine, le syndicat national des pharmaciens, les compagnies d’assurances et les courtiers d’assurances, la Faculté de médecine, les programmes nationaux de santé, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Unicef …

Le ministre délégué à la Santé et à la Prévoyance sociale et les participants à l’atelier. Gabonreview
Le ministre délégué à la Santé et à la Prévoyance sociale et les participants à l’atelier. Gabonreview

Ouvrant les travaux, la ministre déléguée à la Santé et à la Prévoyance sociale a souhaité que la liste retenue au terme de cet atelier puisse couvrir toutes les pathologies connues au Gabon. Pour Marie Françoise Dikoumba, il s’agit, tout à la fois, de permettre aux malades d’acquérir facilement les produits et aux prescripteurs de disposer d’une gamme élargie. Auparavant, le représentant résidant de l’OMS au Gabon, Boureima Hama Sambo, au nom des partenaires de la Cnamgs, a rappelé que l’enjeu de cette rencontre n’est pas seulement technique mais qu’il est également économique. Car, a-t-il http://parmacieenligne.com/cialis.html dit, avec près de 26% des dépenses courantes, le médicament représente le poste de dépense en santé le plus important au Gabon, après les salaires. «Le montant des dépenses oscille entre 45 et 60 milliards de francs. Les ménages, c’est-à-dire les populations, sont les premières contributrices à ces dépenses pharmaceutiques avec près de 60% de dépenses en médicaments à leur charge, soit un montant de plus de 26 milliards de francs», a-t-il souligné, avant d’ajouter que «les dépenses en médicaments ont une croissance exponentielle et constituent un poste de dépense majeure pour la Cnamgs».

Des propos qui ont dû conforter le directeur général de la Cnamgs. Dans son propos de circonstance, Michel Mboussou a indiqué que la liste des médicaments remboursables est passée de 800 à 1800 produits. Il a cependant regretté que, dénonçant le fait de n’avoir pas été associés à la confection de cette liste, les professionnels de la santé disent ne pas s’y retrouver. Raison pour laquelle, a-t-il souligné, cet atelier devrait aider à faire en sorte que «les professionnels n’aient plus de raisons de déclarer qu’ils ne se retrouvent pas dans le nouvelle liste». «Qu’ils ne disent plus qu’ils n’ont pas été associés», a-t-il asséné. S’adressant aux compagnies d’assurances, il a souhaité qu’il y ait une meilleure collaboration entre ces structures et la Cnamgs, notamment dans la mise en place des assurances complémentaires.

La méthodologie de cet atelier est la participation de l’ensemble des intervenants impliqués dans la prescription, la dispensation et la distribution du médicament, qui doivent s’approprier ladite liste pour que chaque spécialiste s’y retrouve.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Le Lecteur dit :

    Bsr Désiré! Bel article dans l’ensemble, cependant, merci de noter Mme Marie Françoise Dikoumba est Ministre Délégué auprès du Ministre de la prévoyance sociale et de la solidarité nationale car et non la ministre déléguée à la Santé et à la Prévoyance sociale car il en existe un Monsieur Youssouf SIDIBE NZENGUE-A-KASSA cf. http://gouvernement.ga/gouvernement.twg. Merci!

  2. Jean Christian MOORE dit :

    l’allongement de la liste des médicaments remboursables par la CNAMGS est une bonne chose bravo! mais la CNAMGS oublie que 6 gabonais sur 10 sont porteurs de vers correcteurs.alors quelque chose doit être faite pour cette catégorie de compatriotes.Pr MBOUSSOU doit en prendre acte et faire quelque chose les lunettes sont hors de portée.

  3. Jean Christian MOORE dit :

    la CNAMGS doit également prendre en charge les lunettes car 6 gabonais sur 10 sont porteurs de vers correcteurs. les lunettes sont hors de portée. cette catégorie de compatriotes doivent également bénéficier des fruits de la prospérité.

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