Privés de salaire pendant plusieurs mois, les agents de la Commission nationale d’organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (CNOGEMCNI) menacent d’entrer en grève avant la fin de ce mois de février.

Les agents de la CNOGEMCNI exigent le paiement de 3 mois de salaires. © D.R.

 

Au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé, siège de la CNOGEMCNI, le climat est lourd et l’humeur électrique. Les agents qui y ont récemment tenu une assemblée générale menacent d’entrer en grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Il s’agit notamment du paiement de trois mois d’arriéré de salaires et la mise en place d’un véritable plan social. D’autant que leur structure fait partie de celles dont le Conseil des ministres a annoncé, le 16 novembre dernier, la suppression, pour optimiser les ressources de l’Etat.

Disant souffrir de l’attente de leur salaire depuis plus de deux mois, le collectif des agents de la CNOGEMCNI informe avoir déposé un premier préavis de grève, il y a quelques semaines, qui expirait le 9 février. Celui-ci, indique Albin Mbougha Nze, a été repoussé au 25 février prochain. Le but de ce report est de laisser au gouvernement, par l’entremise du ministère des Sports, le temps de réagir favorablement à leurs revendications, justifie le président du collectif, qui espère que des solutions seront trouvées sans qu’ils n’aient à manifester dans la rue. Les autorités disposent donc de 16 jours depuis le 9 février.

La CNOGEMCNI est notamment chargée de la gestion de l’organisation des grands événements se déroulant au Gabon. La structure gère du management d’équipe jusqu’à la relation publique et le transport lors d’évènements.

 
GR
 

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