Pour tenter de la faire plier, les anciens agents annoncent le dépôt d’une plainte contre la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) avec laquelle ils sont en conflit depuis plus de deux ans.

Désiré Lasségué fera-t-il bientôt face à la justice pour solder le différend entre la CNSS et ses anciens agents? © D.R.

 

Après avoir saisi le Conseil d’Etat et le tribunal du Travail en mars dernier, les anciens agents de la CNSS, qui attendent toujours le paiement de leurs droits à la suite de leur licenciement en 2014, entendent passer à la vitesse supérieure. Ils devraient saisir le tribunal de grande instance dans les jours qui viennent, si la partie adverse ne consent pas à renouer la discussion avec eux. C’est en tout cas la menace faite, mercredi 21 juin, par le Syndicat des agents du personnel (SAP-CNSS), représentant des anciens agents.

«Il y a deux issues : soit la CNSS accepte d’entrer à nouveau en négociation, soit elle nous laisse faire confiance aux juges», a mis en garde le président du SAP-CNSS, regrettant que les premiers dossiers transmis à la direction générale n’ai pas été pris en compte jusque-là. Toutefois, les anciens agents disent avoir espoir que les pourparlers reprennent sous peu. «L’information que nous avons, qui n’est pas encore officielle, c’est que la CNSS voudrait négocier, mais les conditions posées ne sont pas les bonnes. Elle voudrait, dit-on, négocier individuellement avec les agents comme elle l’a fait par le passé.» Aussi, les anciens agents ne souhaitent plus être victimes des «abus de confiance et (de) la violence dont la CNSS a systématiquement eu recours lors des (précédentes) séances de négociation».

Si le président du syndicat des anciens agents paraît conciliant vis-à-vis de la CNSS, à qui il souhaite donner une dernière chance, d’autres, au sein du groupe, veulent en découdre vite fait. C’est l’exemple de Mme Ntsame Eyi qui a rappelé les raisons de la plainte restant à être officiellement déposée au bureau du juge. «Notre plainte est axée sur la question du paiement des droits légaux et des droits conventionnels. Etant donné que, durant notre exercice professionnel, il y a eu des injustices. La CNSS, elle-même l’a reconnu, le 14 avril 2014. Ce qui avait conduit à la signature d’un protocole d’accord entre notre syndicat et la direction générale de la CNSS», a-t-elle relaté sur Radio Gabon.

 
GR
 

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