Les organisations professionnelles des travailleurs ont sollicité une audience avec le ministre du Travail, le 6 novembre à Libreville, pour s’imprégner de la mouture du Code du travail réformé. Les partenaires sociaux souhaitent voir si le nouveau texte a tenu compte de leurs préoccupations.

Les syndicats souhaitent prendre connaissance de la nouvelle mouture du Code du travail. © mf1g.fr

 

L’heure n’est pas à la sérénité dans le camp des organisations professionnelles des travailleurs. Ces dernières ont sollicité le ministre du Travail pour une «rencontre urgente», le 6 novembre à Libreville. Elles veulent s’assurer que leurs préoccupations ont été prises en compte dans la mouture finale du Code du travail réformé, en passe d’être transmise au Conseil économique social et environnemental (CESE).

«Nous sollicitons respectueusement que vous nous receviez de toute urgence, le mercredi 06 novembre 2019, à l’heure qu’il vous conviendra de fixer à l’effet de nous remettre la mouture finale que le gouvernement entend transmettre au Conseil économique social et environnemental, dans les tout prochains jours», ont indiqué les organisations professionnelles des travailleurs dans un courrier adressé à Madeleine Berre, le 2 novembre.

Si le gouvernement estime que le Code du travail réformé aura l’avantage de «favoriser la croissance et l’emploi» au Gabon, les partenaires sociaux ne sont pas du même d’avis. Les syndicalistes estiment que le nouveau texte ne protège pas le travailleur. Les syndicalistes ont ainsi engagé des démarches pour que cette réforme soit revue par la transposition dans le nouveau Code attendu, des anciens articles qui protègent le travailleur.

«Des inquiétudes des travailleurs persistent sur la prise en compte par le gouvernement des préoccupations de fortes attentes transmises à votre autorité, le lundi 26 août 2016, par nos soins. En effet, depuis cette communication gouvernementale sur le sujet sus évoqué, nous sommes sans cesse interpellés par les travailleurs pour d’éventuelles confirmations des déclarations du gouvernement qui a affirmé avoir pris en compte des propositions exprimées par les syndicats», ont indiqué les organisations professionnelles des travailleurs.

D’où l’urgence de la rencontre avec le ministre du Travail, aux fins de réduire les «risques d’embrasement du climat social, notamment dans les secteurs parapublic et privé où les travailleurs sont  sur le pied de guerre». Madeleine Berre accédera-t-elle à la requête des syndicats pour préserver la quiétude du climat social ? Dans tous les cas, les organisations professionnelles des travailleurs ont également informé le Premier ministre, de leur «demande de rencontre urgente» au ministre du Travail.

 
GR
 

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