Alors que le projet attend toujours d’être validé par le Parlement, les syndicats du secteur minier réunis en assemblée générale récemment au siège de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), à Moanda, n’entendent pas donner quitus au nouveau Code du travail.

Les agents de Comilog disent « non » au nouveau Code du travail en attente d’adoption. © Gabonreview

 

S’étant rendues en fin décembre dernier dans la province du Haut-Ogooué, pour sensibiliser les travailleurs sur les risques du nouveau Code du travail qui reste à être adopté par le Parlement, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) et la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL) semblent avoir convaincu. C’est, en tout cas, ce que laisse penser la position des miniers, quelques jours après le passage des trois structures syndicales.

À la faveur d’une récente assemblée générale au complexe industriel de Comilog, à Moanda, les syndicats du secteur minier ont rejeté ce projet, l’accueillant comme une volonté du gouvernement «d’aliéner les droits fondamentaux des travailleurs». Les syndicalistes voient en effet dans le projet du nouveau Code du travail, un ensemble de dispositions susceptibles de «[réduire] les travailleurs au rang d’esclaves professionnels», menaçant ainsi l’avenir socioprofessionnel du travailleur gabonais.

À Comilog, les agents disent attendre d’être «rassurés» quant à la prise en compte des différents amendements faits par les partenaires sociaux, au terme des travaux avec le ministre de la Fonction publique. Des amendements qui n’ont pas encore été portés à la mouture devant être présentée au Parlement dans deux mois.

 
GR
 

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