Examiner les effets des politiques publiques au Gabon. Tel était le thème d’un atelier sur l’évaluation, organisé le 24 janvier dernier à Libreville, par la Société gabonaise d’évaluation des politiques publiques (Sogeval).

Petit-Lambert Ovono durant sa communication. © Gabonreview

Petit-Lambert Ovono durant sa communication. © Gabonreview

 

Les participants au café. © Gabonreview

Les participants au café. © Gabonreview

Dans la série d’ateliers sur l’évaluation des politiques publiques lancée en décembre dernier, la Société gabonaise d’évaluation des politiques publiques (Sogeval) a animé, le 24 janvier courant à Libreville, une nouvelle rencontre sur l’examen des effets des politiques publiques. Toutefois, a averti l’expert-évaluateur, traiter des effets des politiques publiques est un sujet qui peut susciter plusieurs interprétations et beaucoup de commentaires passionnés car, il touche directement à l’ensemble des populations, les pouvoirs publics, les médias, et les évaluateurs, bref ce qu’on appelle les «parties prenantes». «Notre traitement n’aura donc rien de politique, notre champ de travail est scientifique et technique, nous resterons toujours dans ce champ. Puisque plusieurs parties sont concernées, les appréciations «de la valeur de l’action publique» seront aussi différentes», a-t-il affirmé.

Pour Petit-Lambert Ovono, toute politique publique vise à modifier l’état de la société. «Mais si l’action publique a des objectifs à atteindre, celle-ci produit également des effets sur la société. Il faut donc faire la différence entre l’objectif d’une politique et les effets qu’elles produits. L’objectif c’est la réalisation de quelque chose alors que les effets c’est ce que produit la réalisation», a-t-il expliqué. Prenant l’exemple du pont de Kango, il a indiqué que «c’est une réalisation des Travaux publics». «Mais quel en est l’effet ?», s’est-il interrogé, répondant aussitôt : «C’est que les populations qui étaient coupées de la capitale viennent désormais aisément sur Libreville». «L’un des effets indirects est que le prix des produits vivriers acheminés sur Libreville a retrouvé un niveau normal, comparativement à lorsque le pont était endommagé», a-t-il poursuivi. Voici donc quelques effets d’une action publique.

Pour bien expliquer les effets, il faut d’abord les identifier. Un rôle qui revient à l’évaluateur. Il faut ensuite les mesurer. «Pour ce faire, nous utilisons des indicateurs qui s’obtiennent à travers des enquêtes en interrogeant les opérateurs, les acteurs et les bénéficiaires directs et indirects. C’est pour cette raison que toutes les parties prenantes sont concernées», a indiqué Petit-Lambert Ovono. Les données ainsi récoltées sont analysées et publiées sous forme de rapport pour que tout le monde soit au même niveau d’information.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. azerty dit :

    Celui là nous fatique.
    Qu’il rende les résultat de ce qu’il a dejà évalué

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