Le Conseil des ministres du 31 janvier a annoncé la suppression du Commissariat général à la refondation. Une décision motivée par «la poursuite des mesures liées à la rationalisation de notre administration afin de la rendre plus performante», a justifié le Conseil des ministres.

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Instrument de réflexion, d’études et d’évaluations dans tous les domaines de la vie nationale depuis 2005, le Commissariat général à la refondation est passé à la trappe le 31 janvier. Le Conseil des ministres a adopté le projet d’ordonnance portant suppression du Commissariat général à la refondation.

«Le projet de ce texte matérialise la poursuite des mesures liées à la rationalisation de notre administration afin de la rendre plus performante», a justifié le Conseil des ministres. Parmi les missions du Commissariat figurait celui de proposer des solutions aux problèmes qui entravent le progrès de la société.

Il avait notamment réalisé des études sur la problématique de la protection de la veuve et de l’orphelin au Gabon, la gestion des ordures ménagères au Gabon, l’enquête sur le déguerpissement des populations, et l’étude qui a motivé la tristement célèbre décision sur la fermeture des débits de boissons à 22 heures.

Au moment de sa suppression, le Commissariat général à la refondation laisse plusieurs études en cours. Il s’agit notamment de la prise en charge par l’État des femmes commerçantes, la mise en œuvre de la journée continue et l’incivisme des jeunes face aux valeurs républicaines. Des chantiers qui seront certainement poursuivis par le Secrétariat général du gouvernement, qui hérite du patrimoine du Commissariat. Par contre, les agents publics permanents qui y officiaient sont «remis à la disposition de leurs administrations d’origine», a annoncé le Conseil des ministres.

 
GR
 

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