L’audit de la profession de commissionnaire agrée en douane initié le 18 février 2019, par le ministère de l’Économie et des Finances, a livré ses conclusions le 9 janvier, en présence du patron du département, Jean-Marie Ogandaga.

Le gouvernement veut encadrer le secteur de Commissionnaire agrée en douane. © D.R

 

Lancé le 18 février 2019, l’audit de la profession de commissionnaire agrée en douane a livré ses conclusions le 9 janvier 2020. L’objectif est de parvenir à promouvoir une nouvelle politique de gestion et d’encadrement de ce secteur d’activité. La restitution des résultats s’est faite en présence du ministre de l’Économie et des Finances et des agents des différentes administrations de ce département.

Les auditeurs ont relevé plusieurs dysfonctionnements, notamment la faible compétence du comité consultatif pour le traitement efficient des demandes d’agréments ; les lourdeurs relatives au temps nécessaire à la mainlevée des marchandises, du fait de la présence de plusieurs intervenants sur la chaîne logistique,  mais aussi l’absence de professionnalisme au sein du corps de commissionnaires en douane.

L’audit a également mis un accent sur la défaillance dans la localisation et l’identification de certaines sociétés installées dans les domiciles des propriétaires; tout comme la pratique avérée du communautarisme dans les relations commerciales. Les affaires sont traitées en fonction de l’appartenance aux mêmes origines et/ou communautés.

Pour nettoyer ces rigidités,  les auditeurs ont recommandé la création d’un agrément national dont la durée de vie est limitée à deux ans, en remplacement des autorisations provisoires d’exercer ; l’affichage de la liste de tous les commissionnaires agréés en douane dans tous les bureaux centraux. Ils souhaitent également la création d’un conseil de discipline au sein de la profession,  l’établissement de contrôles périodiques de cette activité et l’interdiction de prêter ou de céder son profil. Les autorités de tutelle souhaitent espèrent que la matérialisation de ces recommandations permettra de remettre cette profession à l’endroit.

 
GR
 

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