A l’occasion de sa 3e édition des «Café Com», l’importance et la place de la marque dans la communication a été au centre des activités de la direction de l’information gouvernementale.

Photo de groupe des participants au 3e Café Com. © Gabonreview
Photo de groupe des participants au 3e Café Com. © Gabonreview

Définie par Daniel Gueraud, un des intervenants pour le compte du groupe ACO Design, comme «une promesse» à laquelle doit tenir toute structure ou administration vis-à-vis de ses usagers ou clients, la marque tient un rôle non négligeable dans la mise en œuvre de la nouvelle stratégie d’information des population initiée par le secrétariat général du gouvernement. C’est notamment dans cette optique que pour sa 3e sortie, la direction de l’information gouvernementale a organisé, le 6 novembre courant, un échange sur la question. Y prenaient part, des journalistes, conseillers en communication au sein de différents ministères et des attachés de presse.

En haut, les conférenciers. En bas, une vue des communicateurs ayant pris part à l’évènement. © Gabonreview
En haut, les conférenciers. En bas, une vue des communicateurs ayant pris part à l’évènement. © Gabonreview

Organisées sur le thème de «l’importance et la place de la marque dans la communication», les échanges qui ont été modérés par Daniel Gueraud, P-DG du groupe ACO Design, Ike Ngouoni, DG d’ACO Design Afrique, et de Nabil Ben Hadid, DG de Netisse, filiale digital du groupe, qui ont mis en lumière la nécessité pour chaque administration de veiller au respect et à la promotion de sa marque, pour plus de visibilité. Si l’objet est aussi important pour les administrations, c’est que la marque, en l’occurrence le sceau de la République et ses différentes déclinaisons, est «gage de confiance» pour les populations et «révèle l’état d’esprit de ces administrations», estime Daniel Gueraud.
De même, si le P-DG du groupe ACO Design a déploré le fait que «la marque Gabon», en plus de celle de certaines administrations publiques, soient encore peu mises en valeur à travers la ville et à l’extérieur, pour lui, il est urgent de concevoir des stratégies de visibilité censées permettre de mieux vendre l’action gouvernementale ou de mieux orienter les usagers. Or, si la cellule de communication gouvernementale semble s’être définitivement engagée à mieux véhiculer l’action du gouvernement, dans de nombreuses administrations, le concept de «marque» reste encore flou voire inconnu, comme en témoigne le manque de signalétiques au sein de celles-ci. Une situation qu’a dit prendre en considération Camélia Leclercq-Ntoutoume, responsable de la communication gouvernementale, en promettant de travailler de concert avec les personnes chargées de la question dans lesdites administrations. Toute chose qui, estime-t-elle, devrait permettre de combler le défaut et ajouter aux efforts entrepris jusque-là par le gouvernement, visiblement moins inquiet à l’idée de communiquer depuis quelques temps.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Le citoyen libre dit :

    Le peuple gabonais n’a pas besoin de « Café Com » mais de l’acte de naissance prouvant qu’ALI n’est pas l’enfant adoptif et qu’il n’a pas violé l’article 10 de la constitution.
    Le PDG communique depuis 2009 que des mensonges, trop Com tue la Com..

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Le contenu prime sur le contenant. Il suffit de regarder le taux de fréquentation des médias de l’Administration pour s’en rendre compte.
    Qui achète le Journal officiel ? personne!
    Qui consulte le site internet du Gouvernement ? Personne !
    Qui regarde la RTpdg ? Personne !
    Toutes les réunions, tous les séminaires et tous les Café’Com du Monde n’y feront rien.
    Au mieux, la très agitée Camélia Ntoutoume sera nommé Porte-Parole du Gvt. Pour mieux aller vendre sa joli visage…

  3. Moussounda dit :

    Bravo! Voilà quelque chose qui permet aux communiquants de renforcer leurs connaissances.

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