Une trentaine d’entreprises de communication ont reçu des agréments techniques, le 14 février à Libreville. Remettant le précieux sésame, le ministre de la Communication a promis traquer les structures ne disposant pas de cette certification relative à l’exercice de leur activité.

Guy-Maixent Mamiaka remettant un agrément technique. © D.R.

 

Conformément au Code de la Communication qui dispose que chaque entreprise de communication doit posséder un agrément technique pour opérer en toute légalité, ce sésame a été remis une trentaine structures, le 14 février à Libreville. Sur 50 dossiers, seuls 38 ont eu le quitus du ministère.

«Je voudrai adresser mes félicitations pour nous avoir permis de leur conférer la reconnaissance à laquelle ils ont droit», déclaré le ministre de la Communication, lors de la remise des agréments techniques aux entreprises sous sa tutelle. «Je voudrai aussi attirer l’attention de vos homologues qui continuent à exercer dans l’illégalité. Nous allons poursuivre ce qui a été entamé. De la même manière, nous allons traquer les gens qui exercent dans l’illégalité», a prévenu Guy-Maixent Mamiaka.

Les agréments techniques sont remis aux structures de communication réparties en trois catégories : les sociétés individuelles, les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés anonymes. Parmi les bénéficiaires, figurent en bonne place Sogapresse, le groupe GMCD, La Cithare Magazine, Echos de Missimba, Label TV ou encore Satcon.

Pour ces entreprises, recevoir cet agrément technique est le couronnement d’un travail de longue haleine. «Ce n’était pas évident. Il y a le fait que nous étions déjà à jour sur l’ancienne réglementation donc on ne comprenait pas trop l’urgence, mais bon, on a obéi, c’est l’autorité. Et aujourd’hui les efforts ont été couronnés», a estimé un chef d’entreprise de communication.

La directrice générale de la Communication a cependant regretté le manque d’engouement de certaines entreprises de communication. «Afin de vulgariser ses réformes, le ministère a déployé de nombreuses campagnes d’information pourtant l’engouement des informateurs n’est toujours pas au rendez-vous», a déploré Hermine Otounga Souna.

Selon elle, le Code de la communication, est suffisamment clair puisqu’il désigne des activités du secteur à partir de «la spécialité des tâches». «Chacun devrait donc comprendre que même l’exercice des activités telles que la photographie est assujetti à la détention d’un agrément technique», a conclu la directrice générale de la Communication.

 
GR
 

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