À l’issue de son assemblée générale du 8 octobre dernier, la Convention nationale des syndicats de l’Education nationale (Conasysed) a décidé de poursuivre sa grève générale.

Les enseignants favorables à la poursuite de la grève. © Gabonreview

Les enseignants favorables à la poursuite de la grève. © Gabonreview

La décision était quasiment prévisible. Mais soucieux de s’assurer de la légitimité de leurs actions, les membres du bureau de la Conasysed se sont donné rendez-vous à l’école Martine Oulabou. Là-bas, ils ont unanimement décidé de poursuivre le mouvement de grève entamé depuis plus d’une semaine déjà. Assimilant le nouveau ministre de l’Education nationale à son lointain prédécesseur aujourd’hui garde des Sceaux, les enseignants estiment que la volonté d’Ida Réténo Assénouet d’ouvrir un dialogue permanent et constructif avec les partenaires sociaux relève d’un simple simulacre. D’où le pseudonyme de «Moundounga 2» qui lui a tout de suite été accolé. «Nous avons été déçus par le nouveau ministre de l’Éducation nationale qui nous a confirmé qu’elle ne maitrise rien du dossier et qu’elle n’a aucune volonté à nous aider. Elle nous a démontré qu’elle n’a ni le profil, ni la compétence, ni les qualités pour conduire aux destinés de l’école gabonaise», a déclaré le délégué administratif de la Conasysed.

Les étudiants au milieu des enseignants membres de la Conasysed. © Gabonreview
Les étudiants au milieu des enseignants membres de la Conasysed. © Gabonreview

Selon Marcel Libama, sur l’ensemble des revendications, seul le point relatif à l’octroi des «postes budgétaires pour près de 2000 enseignants du pré-primaire en poste depuis 15 ans et qui ne perçoivent à ce jour que 80 000 francs en guise de pré- salaire», a pu être effleuré par Ida Réténo Assénouet au cours de leur entretien. Le reste n’a suscité aucun intérêt de sa part. De la construction des 400 salles de classes promises par le président de la République au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) en passant par la suspension immédiate de la transformation des écoles primaires en Collèges d’enseignement secondaire, aucun de ces points jugés essentiels n’a été traité.

Les leaders de la Ligue estudiantine des droits de l’homme se sont joints également aux membres de la Conasysed pour leur exprimer leur reconnaissance pour avoir intégré les revendications de l’«Etudiant» au cahier de charge des enseignants. «Aujourd’hui nous savons que nous ne sommes pas seuls dans notre combat et pour cela nous nous engageons à vos côtés pour que triomphent la justice et l’État de droit», a lancé Aimé Martial Obiang, l’un des 9 étudiants exclus des universités francophones. Ça promet….

 

 
GR
 

47 Commentaires

  1. Le Procurateur dit :

    Quelqu’un peut-il me renseigner si au abonles grevistes continuent de toucher leurs salaires pendant qu’ils font greve ? Si c’est le cas, alors c’est le gouvernement qui encourage la greve. Dans le cas contraire qu’ils ne sont pas payes, ce qui releverait de la pure logique, alors vive la greve, cela permet de punir automatiquement les grevistes et l’etat n’a pas a se presser a satisfaire leurs reclamations sans fin et aussi de faire des economies budgetaires

    • Le citoyen libre dit :

      Rien que «postes budgétaires pour près de 2000 enseignants du pré-primaire en poste depuis 15 ans et qui ne perçoivent à ce jour que 80 000 francs en guise de pré- salaire» cela est suffisant pour rentrer en greve. Les enfants des membres du gouvernement n’apprenent pas dans ces etablissements publics

      • Walter dit :

        Cher Citoyen libre, dans une église protestante de Libreville se déroulait ce soir une veillée mortuaire d’une enseignante stagiaire du pré-primaire depuis 9 ans, c’est-à-dire payée à 80.000 f par mois, malgré les sempiternelles grèves, votre gouvernement ne fait rien.Pourquoi le gabonais est si insensible à la souffrance de son prochain, réclamant plutôt de plus en plus le pire comme vous le faites. Pendant que vous pavanez avec des frais de missions qui sont passés au quadruple et autres primes et avantages paradisiaques, vous refusez le maigre salaire de 216.000 f à un enseignant de pauvre catégorie B2, sans compter les 1400 enseignants omis au paiement de la PIFE 2014, sur la base des listes établies chaque année à la tête du client, alors que sa mensualisation sur les salaires aurait résolu cette cacophonie habituelle.C’est vrai que la démocratie nous permet une certaine liberté de pensée et d’expression, mais soyons humain. Imaginez -vous que pendant qu’un tel enseignant n’arrive pas à satisfaire aux besoins de rentrée scolaire à sa propre progéniture, qu’il a toutes ses facultés pour dispenser les cours aux siens nantis grâce à ton traitement républicain. Finalement vous pensez que ce Gabon est seulement pour vous et non pour les autres qui ont commis l’erreur de naître sur cette terre de vos ancêtres. Trouvez-vous normal que l’Etat, au lieu de construire de nouvelles écoles, réquisitionne les écoles existantes pour en faire des collèges, cas de Batavéa. Où iront les anciens élèves avec des effectifs déjà pléthoriques? Je vous en prie !!!

    • Bil Ngana dit :

      @Le Procurateur.
      Bonjour ! J’aurais pu sombrer dans une insondable confusion en ne relisant pas ton pseudo. C’est pourquoi je préfère t’informer que le droit de grève au Gabon est l’un des acquis de notre démocratie qui au moins, est respecté. Tu proposes de ramener notre droit dans les bras de la dictature et tu as peut-être raison en te trompant de tribune. Mais dans le cas présent, tu as assurément tort : en ne satisfaisant pas aux revendications des grévistes, l’État reconnait implicitement son impuissance, son incapacité, voire son refus total de libérer l’éducation de nos enfants conditionnée à quelques exigences pratiques telles que, pêle-mêle ériger 400 salles de classe à travers le territoire national, libérer 2.000 postes budgétaires pour de jeunes enseignants en exercice depuis 15 ans, et patati-patata. Lors que d’autres compatriotes revendiquent pour l’intérêt général, tu les diabolises. Mais si tu te trouvais dans la situation de l’un de ces jeunes qui perçoivent 80.000 francs CFA par mois depuis quinze ans, c’est sûr, tu serais avec les autres dans la cour de l’École Martine Oulabou. Mais, avec la bouche pleine comme tu nous l’avoues, tu ne peux être l’un de ces grévistes, et ne pourras jamais rien comprendre à la démocratie, ni remarquer les voies qui fondent le développement véritable du Gabon.

      • Doreva OTHA dit :

        Tu as pleinement raison Bil Ngana!

      • Le Procurateur dit :

        Cher Mr Ngana et Associes,
        La greve « pele-mele… patati-patata », observez comme je vous cite, n’est surement pas parmi les « voies qui fondent le developpement veritable du Gabon ». Meme votre oncle du village qui n’a jamais mis pied a l’ecole vous desavouera et conviendra avec moi. Les pauvres eleves innocents sont les premieres victimes des greves, pas le gouvernement, pas les grevistes en fait leurs bourreaux, pas les parents. Ne confondez p[as « Interet General » et interet corporatiste. Si le droit de greve est un acquis de « notre democratie » 1ere nouvelle il y a quand meme de la democratie au Gabon ! Et bien l’abus de liberte tue la liberte. Quand je trouve que mon travail n’est pas bien paye, je change de metier, dusse-je retourner a l’ecole pour cela. Du bonsens, du bon sens, c;est mon seul part politique, aucun autre, comme la majorite silencieuse Gabonaise.

      • dodo dit :

        Walter, vous avez raison
        je ne suis pas enseignante,mais je suis humaine, je vous soutiens

    • gabon tchouooooo dit :

      @Le Procurateur
      L’idiot c’est celui qui regarde le doigt quand on lui montre la lune…

    • Olatano dit :

      Les enseignants ont le droit de faire grève aussi longtemps que les revendications posées n’ont pas obtenues satisfaction, pour toi qui pourfend les grévistes, penses tu que le gouvernement à la volonté de résoudre les problèmes? Pendant qu’il y a des difficultés à satisfaire les besoins fondamentaux que sont entre autre l’éducation, la santé on a la projection d’organiser encore une coupe d’Afrique. Pense tu que cela soit logique? inscrivons dans une démarche de gens responsable. Les revendications des enseignants sont animées par le sentiment de travailler pour les autres, la partition qu’il joue contribue à une logique d’ensemble, la mise en avant de leur condition de travail n’est pas une question strictement de corporation mais c’est un problème de société: la résolution des revendications contribueront au retour du système d’éducation d’antan qui faisait que même si vous étiez inscrit à une école d’un village reculé du Gabon vous pouviez vous retrouver jusqu’à l’agrégation en France.

  2. xz dit :

    je suis tout à fait d’accord avec vous, elle n’a ni le profil, ni les compétences pour cela!!! il n’y a qu’à l’entendre parler

  3. begjoe dit :

    à mon humble avis, la conasysed gagnerait à faire une trêve d’une année pour prendre le gouvernement au mot. Je comprend bien leur inquiétude car quand un pays est candidat à l’organisation d’une coupe d’afrique des nations 5 ans après l’avoir déjà acceuillie, c’est que ce pays a les ressources suffisantes pour faire face aux besoins primaires du pays. mais je me pose de plus en plus cette question. j’espère que nous ne sommes pas devant une grande conspiration organisée par « les grands », car qui perd et qui gagne dans ce bras de fer qui perdure? de 2010 à 2016 cela fera une génération d’enfants sous formés/ ce sont les enfants de nous autres qui n’avons pas les moyens de les mettre au privé. Ces enfants, demain seront dirigés par les enfants des riches, et donc des gouvernants, des leaders syndicaux ( ne vous y trompez pas, ils ont de la ressource et leurs enfants sont au privé , demandez à edzo si c’est faux), des leaders des collectifs( demandez aux déguerpis de mveng-ayong à angondjé) et des leaders d’ONG. Toutes ces personnes ont des enfants formés et bien formés. depuis les années 1980, les ministres de l’éducation nationale se sont enrichis avec l’argent des tables-banc. tous les ménuisiers le savent car certains ont participé à cette arnaque contre l’Etat gabonais. J’avais une menuiserie du temps de 2 ministres de l’éducation nationale succésifs. J’avais demandé un marché de table-banc. je n’ai pas compris pourquoi il fallait s’adresser au frère de l’un, qui avait même un bureau dans les locaux du cabinet sans y être affecté. sans rien dire, j’ai compris clairement qu’il fallait faire une offre pour le ministre. le pire dans tout ça est que le directeur de la programmation des investissements des 2 ministres en question était un ami de lycée. n’ayant pas les moyens de financer un pourcentage, je n’ai pas pu avoir de marché. et quand je pense que ces 2 ministres veulent prendre en main la destinée des gabonais.

    • Koulou la tortue dit :

      @begjoe, toi qui demande à la conasysed de faire une trêve d’1 année, je te rappelle que les enseignants avaient déjà signé une trêve de 3 ans à l’époque d’Omar Bongo, le gouvernement avait apporté quelle amélioration à l’Education nationale ? Demande à Ona Ondo quelle réforme a-t-il apportée à l’Education nationale lorsqu’il était à la tête de ce Ministère en 2003-2004 ?

      • begjoe dit :

        moi au moins je propose une piste de solution. au lieu de me critiquer, propose la tienne et nous apprécierons. c’est cela qui fait avancer notre pays. je te signale que tous mes enfants sont au public, que ma femme qui était enseignante de collège, que ma grande soeur est professeur à l’université, que ma nièce est institutrice. Elles aussi trouve qu’il est temps que les enfants soufflent un peu et apprennent. mais bon, nous sommes dans un pays où certains, à la fin et sa bagages intellectuels, vont occuper des postes de décisions et décider de ceux qui ont fait des efforts à l’école.bref, l’histoire du chien devenu ministre et du ministre devenu chien. faisons évoluer le débat

      • begjoe dit :

        ne me parle pas de cette époque. les gabonais étaient concentrés à soutirer de l’argent des contribuables à ce gâteux, les syndicats compris.tu le sais, je le sais. le gouvernement avait acheté cette trêve, rien de plus. la preuve, pourquoi ces leaders de l’époque s’accrochent à la tête de ces syndicats, alors qu’ils n’avaient rien obtenu (d’après toi)? lorsque j’écris, je fais mes propositions. j’aurai aimé que tu fasses les tiennes et que ces propositions soient constructives pour l’avancement de la nation. j’aime mon pays

        • koulou la tortue dit :

          Même si je fais des propositions constructives, ça ne changera rien à l’état actuel du système éducatif du pays. La plupart de ceux qui laissent des commentaires ici ne font qu’exprimer leurs sentiments ou leur ras-le-bol de la situation déplorable du pays. C’est aux syndicalistes de prendre leurs responsabilités au lieu de se laisser séduire par la corruption. Je suis d’accord avec toi que le gouvernement avait acheté la trêve sociale et les mêmes leaders sont toujours là à faire du bruit sans résultat. En cédant à la corruption, ils sont comptables du pourrissement de notre système éducatif.

  4. leyeme mbeda prosper dit :

    moi, je n’approuve pas votre mouvement d’humeur,moi je pense que vous devez laisser l’état faire son travail et vous, faire le votre.

  5. Pas posssible dit :

    Bonne rentrée pour madame la Ministre…

  6. BABOKI dit :

    A mon avis, il faut leur couper les salaires dès la fin de ce mois; ils arrêteront avec leurs demandes insensées.

    • Powè powè dit :

      @Baboki, tes propos me dégoutent, ça prouve que tu ne vis pas au Gabon. Quand un enseignant travaille depuis 15ans sans être intégré à la Fonction publique, avec juste une avance de solde de 80.000F, c’est une demande insensée ? Quand les enseignants réclament la constructions des 400 salles de classe promises par Ali lui-même pour résoudre le PB des effectifs pléthoriques de 80 élèves par classe, c’est une demande insensée ? pour ne citer que ces 2 revendications ! Ces enseignants du pré-primaire enseignent depuis des années sans salaires, tu vas leur couper quels salaires ? Je soutiens ces syndicalistes parce que je suis parent d’élève, ils se battent pour l’amélioration du niveau d’instruction de nos enfants au Gabon. Tu les fustiges parce que, soit tu es stérile (tu n’as pas d’enfant), ou si tu en as, ils vont à l’école à l’étranger. Tes propos envers ces enseignants sont cyniques et diaboliques. Tu es un EMERGENT (ENERVANT), sacrificateur de la jeunesse gabonaise.

      • dodo dit :

        cher powe powe, Baboki veut nous montrer comment il règle ses problemes: si son bébé réclame un bain, il lui prive de nourriture

      • BABOKI dit :

        @ Powè powè et dodo: je vis au Gabon et j’ai la chance de visiter mon pays, du nord au sud. Vous défendez les enseignants, c’est votre droit le plus absolu; mais je vous invite à un peu plus d’objectivités.
        Le Gabon ne se limite à Libreville, et allez ailleurs, et même dans certains établissements de Libreville, des salles des classes ont été construites; et chaque année, des salles de classes sont construites dans ce pays, et peut être bien dans vos villages. Arrêtons des demandes inconsidérées parce qu’on veut absolument condamner le régime en place.
        A propos des enseignants qui touchent un présalaire, savez vous que beaucoup d’entre eux sont incapables de fournir un dossier complet, notamment les diplômes dont ils se prévalent? Il y a eu des communications à ce sujet, et les responsables des syndicats le savent; ils font donc de la surenchère.
        Je confirme mes propos, il faut supprimer leur solde aux grévistes; c’est la loi qui le prévoit. Ils sont syndiqués, la conasysed peut donc pourvoir leur salaire.

        • begjoe dit :

          bonjour mon frère, je t’invite à visiter l’école de nzeng ayong 3, les écoles de belle-vue, l’école des charbonnages,et d’autres écoles dans libreville où tu vis. bonne journée

        • Powè powè dit :

          @baboki, si ces enseignement n’ont pas les diplômes dont ils se prévalent, pourquoi les comptez vous dans les effectifs de l’Education nationale ? Pourquoi leur confier l’instruction de nos petits enfants et leur donnez quand même un pré-salaire ? S’ils ne répondent pas aux critères d’engagement à la Fonction publique, pourquoi ne pas tout simplement les remercier au lieu de les utiliser sans salaire ? ça c’est de l’exploitation de l’homme par l’Etat gabonais !

    • MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

      Mais toi tu ne comprends rien !!!

  7. Bil Ngana dit :

    @ Begjoe ! Mon frère ! Bonjour. Votre témoignage constitue une donnée supplémentaire dans une situation qui pourrit le Gabon depuis de longues, très longues années. Dans d’autres pays, un homme d’affaires qui entre au gouvernement doit renoncer ouvertement à ses activités privées tant qu’il n’en sort pas. Au Gabon, tous les ministres sont des hommes d’affaires et les hauts fonctionnaires ne dérogent pas à la règle. C’est pourquoi il est clair que la construction de 400 salles de classe doit être une juteuse. Et tant qu’un entrepreneur qui satisfait aux exigences de certains n’est pas trouvé, vos salles de classe attendront. Tous les marchés publiques ne semblent pas échapper pas non plus à cette loi, si l’on se réfère par exemple au coût d’un ouvrage d’art récemment livré dans le sud du Gabon, qui vaudrait en fin de compte, nous a-t-on dit, vingt-cinq fois son coût initial. Même si ce n’est pas votre poche qui paie, mais dès lors qu’un dépassement de trois, quatre, cinq fois le coût initial est relevé, on devrait dire « stop ! Arrêter le travail », par souci d’éthique ou de morale. C’est pourquoi, Begjoe, mon frère, je voudrais que tu nous dises quels types de personnes nous gouvernent depuis hier et aujourd’hui ? Tu rêves que les gouvernants de demain ne soient plus du même type ? Moi aussi.

  8. Bibang bi ze dit :

    Je viens de vous lire mes frères et soeurs et je n’ai qu’une chose à dire à la lecture de l’article et vos commentaire :  » honte à celui qui juge, car il sera juger » qui sommes-nous pour juger les personnes qui nous ont enseigner dans des conditions minables? qui sommes-nous pour juger des personnes qui veulent que des conditions s’améliore? veulent-ils le mal de nos enfants ou des gabonais? si la réponse est non. je pense que nous nous inscrivons en faux pour justifier un gouvernement qui ne répond pas au prérogative qu’ils ont eux-mêmes choisi. As-t-on forcé un membre de gouvernement à y entrer? si la réponse à cette question est non, je pense que nous sommes nous « juge » des enseignants la honte cité plus haut. et nous sollicitons la perdition de nos enfants. j’ai cette citation en tête :  » un peuple méritent ceux qui le gouverne » et le gabon en est l’exemple et nous, ici, le confirmons. mais sachez que qui ne s’insurge pas contre l’injustice est pour cette dernière par conséquent nous sommes la cause pourquoi il y a tant d’injustice dans notre Gabon et notre sytème éducatif. posons-nous la question depuis quand l’éducation nationale piétine, trotte, rampe? depuis longtemps et les « 15 ans  » de l’article montre la tolérance qu’a eu les enseignants. je vous remercie.

  9. Semibrunel dit :

    A mon avis je dirai que le nouveau ministre cnmnt peut elle accepter un poste dont elle ne metrise pas les docier et pourtemps le chef de l’exécutif disai qu’il fallait mètres la personne qu’il faut à la plasse qu’il faut et la je remarque de n’importe quoi.

  10. mouthou12 dit :

    On veut la liste de tous les établissements scolaires et universitaires où sont inscrits les enfants directs et très proches de ceux qui gèrent le Gabon aujourd’hui.

  11. Ntché ngani dit :

    J’ai pitié de la nouvelle ministre de l’éducation nationale. Déjà, elle n’a pas les coudées franches et les moyens financiers qu’il faut pour gérer ce ministère ; de plus, il lui manque l’art de dialoguer (on l’a vu insulter les magistrats quand elle était garde des sceaux). Ali aurait dû envoyer Samuel Ngoua Ngou à ce ministère et affronter ces anciens collègues et camarades, au lieu de le cacher à la Présidence. Et comme ministre déléguée : Christiane Bitouga, alias Chri-chri, car ils connaissent bien les dossiers de ce département. Ida Reteno est tombée là comme E.T l’extra-terrestre.

  12. celui-la dit :

    cher tous,

    comprenez le probleme de ceux qui ne compatissent aux probleme que connaît nos enseignants pour l’intêt de nos enfants. c’est parce qu’il se disent que si les conditions éducatifs sont améliorés, nos enfants finironts par prendre la place à leurs enfants.

    c’est à cause de ce comportement que notre pays en sous dévelppé. kan le président décidais de developper le pays, ceux sont les gents comme-ça qui disaient non c’est pas bon de developper le pays si non la population ne va plus souffrire et il va nous manqué des mots pour les pconvaincre.

    il pense que c’est bien de les autres travaillen et soient payer à 80 000FCFA. à cause d’un prime la douane, le tresor et bien d’autre ont fait greve à plus fort raison un travailler pendant 15 ans avec 80 000FCFA de revenu???????

    LES 400 salles de classes demandé sont même insignifiant surtout qu’ils ne les demande pas pour leur famille ni pour eux même. à l’heure actuelle, nous n’avons plus besoin de salle de classe, mais plus-tot de la construction de plusieurs établissements (supérieurs à 50 établissements)à travers le pays pour repondre au probleme des éffectifs plétorique, surtout qu’on ne renvoie plus.

    vous aussi les enseignants, si vous aimez vraiment vos enfants, n’arreter pas la greve sur un cout de promesse, comment chaque année le gouvernement doit vous mentir comme des enfants à qui on promet chaque jour un bonbon et qu’on ne donne jamais. s’il vous coupe les salaires, demandé aux peuple de cautiser pour vous, càd, vous créez une caisse d’aide dans chaque ville et village pour solliciter l’aide afin de tenir bon.

    bon courrage et je souhaite que le gouvernement mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et non faire la politique avec les chauses serieuses.

    et à vous les greviste, c’est pas seuleument lorqu’on est enseignant que l’on voi le mal de l’ensegnant, on doit aussi pouvoir reconnaitre ce mal même quant on est dans le gouvernement.

    de la part de celui-la……

  13. MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

    je ne comprends pas pourquoi tout ces mouvement n’ont pas de visibilité sur le net. que la conasysed crée une page Facebook et nous les soutiendrons. c’est sur internet que ça se passe pas ici…!!!

    Que toute personne qui connait une/un de ces gréviste le lui dise et nous gabonais, les vrais, nous les soutiendrons…

  14. femme noir dit :

    Soutien chers enseignants, je sais que nous, parents, nous sommes très mal en ce moment, surtout pour nous les gagne-peu, car il faut payer les études des enfants dans les établissements privés, mais je sais que le combat que vous menez aujourd’hui est noble. Courage!Il y a assez d’argent pour que tous ses secteurs malades fonctionnent normalement, mais ils ne veulent pas qu’il en soit ainsi. La preuve, le Gabon est candidat à l’organisation de la CAN 2017, 5 seulement après celle de 2012.Nous vous soutenons. En avant pour la victoire !!!!!!!!!!

    • Le Procurateur dit :

      Noir avec femme prend (e)= Noire. Continue de soutenir les enseignants grevistes et tes enfants finiront comme toi, ILLETTREE ET PLEURNICHARDE DE SON PETIT METIER

      • MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

        Meme en Europe la greve est un outils/levier qui permet de mettre la pression et de repondre aux doléances de leurs auteurs.

        Dans les VRAIES démocraties la grève ne dure pas 1 ou 2 semaines car le président ou le ministre entend et apporte des réponses. Depuis des années cette grève dure les ministre se succède et rien que des promesses.

        Le procurateur avant de mépriser les gens comme tu le fais, sache que la grève de ses enseignant c’est aussi pour les élèves..
        – 2000 enseignants qui gagnent 80000 fcfa depuis 15 ans
        – Les effectifs plétoriques —400 salles de classes qu’ils demandent.
        – la PIFE-PIP que tous les ont normalement droit.

        si tu étais à la place de ces père et mères de familles tu comprendrais..Au fond l’illettré c’est toi..

        • Le Procurateur dit :

          « la grève de ces enseignants c’est aussi pour les élèves.. »
          Oui, moins ils apprennent -pour motif de greve, plus ils savent ! Cela se passe de tout commentaire. Pendant que les enrages de la Conasy* vous acclament, votre grand-mere dans sa plantation refuse elle de frapper des mains. trop occuppee a son travail, ingrat et difficile et sans salaire !!!!!!!!!!!

    • begjoe dit :

      voici la solution des gabonais. dire aux autres de faire grêve et envoyer ses enfants au privé. le même comportement que ceux qui sont sensés apporter des solutions i.e gouvernants, syndicalistes, opposants et parents d’élèves poltrons.J’ai mes six gosses au public, je suis dans une régie financière, mais je ne ferai pas une fuite en avant. Nelson Mandela n’a pas fait de fuite en avant devant la difficulté, il a fait face durant 28 ans.

  15. tetanos dit :

    il ya un un adage qui se revèle être de plus en plus sensé chez nous…il dit « l’école au Gabon ne paie pas ». Allez dans les administrations et demandez aux demandez aux directeurs des cabinets et aux conseillers d’auj de montrer les diplomes…la plupart sont à ces postes suite à des pratiques connues de tous et désormais pratiquées sans honte et sans gène. L’école et le sens de l’elevation par le travail ont été bradés au profit de la paresse et du péché. Pourquoi ne comprenez vous pas que le bien que vous reclamez pour vos enfants ne viendra pas du mal qui vous entoure ?

  16. la voix de la rue dit :

    le Gabon vas a la dérive…..il fait le dire !

  17. LUMIERE dit :

    Les amis il y a des revendications si ,mais il y a des opposants derriere ses responsables des syndicaux.dans le but de pertuber le pays et s’il y a derapage on met sur le dos d’Ali et son gouvernement, les opposants manquent de crebilités au Gabon ils font tout. la liberté des greves abusive qui existe au Gabon si c’était au japon ou cuba ou en chine beaucoup allait déjà perdu leur emploi vite.

    • Kilimandjaro dit :

      @Lumière, tais toi un peu quand les Vrais Gabonais parlent des problèmes graves qui concernent l’avenir de leurs enfants. Si cette grève doit aboutir sur des réformes de l’éducation nationale et la satisfaction TOTALE de leurs revendications, je la soutiens. Lumière, ferme ta bouche. Quand tu la ouvres elle dégage une mauvaise halène.

    • MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

      Lumiere, tu penses que tous les acquis sociaux (tres peu ‘d’ailleurs) ont fait l’objet de greves de la part de ce syndica. j’admire leur courage ce sont les seuls fonctionnaires/syndicaliste qui se battent vraiment pour leurs droits commun et non à des fins politiques…

      Ne me remercie pas de t’avoir éclairé…

      • sss dit :

        Souvenez vous de Martine Oulabou qui est tombé sous une balle au cours d’une manifestation des enseignants qui demandait plus de salle de classe et de bonne conditions, les enseignants peuvent nous édifier. Ces enseignants ont connu des coupes de salaires, et bien d’autres choses, ils méritent que l’on se préoccupe d’eux, ce sont eux en effet qui éduque en complément des parents qui garde (pré primaire) et supporte nos bambins. A la maison le bruit de votre petit et de ses amis vous exaspère, alors imaginez un enseignants avec 40 enfants de 6 ans!! il doit crié, sanctionné, cajolé, grondé et apaiser, je ne suis pas une enseignante, je pense qu’ils ont le mérite d’être honoré, si nous écrivons aujourd’hui, si nous sommes ce que nous sommes devenu, c’est parce que des enseignants du fin fonds du Gabon des fois ont fait leur boulot!!! si leur situation se dégrade ou n’évolue pas en même temps que la technologie, oui ils ont pleinement raison!!!

        • Kilimandjaro dit :

          sss, merci pour ton commentaire pertinent. J’espère que lumière l’a lu, lui qui vient ici juste pour faire l’intéressant, il n’a aucune objectivité sur nos enseignants qui font un boulot si noble. Les seuls fonctionnaires (et ceux de la santé) qui arrivent à l’heure (8h) à leur poste de travail. ils méritent d’être honorés.

  18. daf dit :

    je me pose un questions qui devras être poser au membre de la conasysed si chaque année il faut grévé je ne suis pas d accord je comprend que leur droit soit juste mes il ne faut pas abusé il n y a pas que les enseignant qui sont touché pour eux ses l argent toujours l argent ok on comprend que les temps sont dure mes faut savoir vos droit ou l école nous élèves ont en a mare gréver une foi pour toute ou retourné en classe si ses sa chaque année nous ont va craqué vous soûlez ses quoi on veut apprendre

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