Le groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) au Sénat a discuté avec le Secrétariat exécutif de cette formation politique à son siège de Louis à Libreville. Au menu, les prochaines élections locales et la situation du sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, dont la levée de l’immunité parlementaire a été requise par le ministère de la Justice.
Députés PDG à l'Assemblée NationaleLe secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, a indiqué que cette rencontre entre dans le cadre des concertations régulières que l’exécutif du parti entretient avec ses élus dans les différentes chambres du parlement. Il s’est principalement agi de passer en revue les points saillants de l’actualité en se focalisant particulièrement sur les élections locales de 2013.
Si la réunion s’est déroulée à huis-clos, loin des oreilles et regards des journalistes, on s’attendait à une déclaration portant sur le sort du sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie accusé d’avoir commandité un crime rituel. Faustin Boukoubi n’en a pas dit pas grand-chose. «Cette question est en examen, la procédure suit son cours», a-t-il déclaré avant d’ajouter que «le ministre de la Justice, garde des Sceaux a été entendu par la commission ad hoc, puis notre collègue le sera à son tour. Nous préférons laisser les sénateurs travailler aisément plutôt que d’exercer une pression du parti sur cette question qui relève du droit».
Pour l’essentiel ce conclave était consacré à la sensibilisation des sénateurs qui se retrouvent en période intersessionnelle. Représentant les collectivités au parlement et, de ce fait, premiers concernés par les élections locales, les sénateurs auront à informer la population sur le processus d’enrôlement biométrique des électeurs qui interviendra lors de cette élection.
Le secrétariat du PDG a, de ce fait, édifié les sénateurs sur la démarche à suivre lors de cette intersession en vue d’orienter la population et les amener à participer massivement à l’élection avec un état d’esprit dégagé de tout à priori.
«Nous sensibilisons nos parlementaires, nos élus, pour qu’ils aillent donner l’information correcte à la population afin qu’elle se prépare à se faire enrôler sur la base de la biométrie. S’il y a des gens qui y sont opposés, ce n’est certainement pas le PDG. Nous allons, sans conditions, à la mise en œuvre de la biométrie», a déclaré une nouvelle fois Faustin Boukoubi, répondant ainsi à ceux de  l’opposition qui estiment que le processus n’est pas fiable sur certains aspects, notamment au sujet de l’authentification des électeurs le jour du vote. C’est ce point, essentiellement, qui pose problème et pourrait conduire l’opposition au boycott des futures joutes électorales dans le pays.

 
GR
 

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  1. Le SG du PDG : «le ministre de la Justice, garde des Sceaux a été entendu par la commission ad hoc, puis notre collègue le sera à son tour. Nous préférons laisser les sénateurs travailler aisément plutôt que d’exercer une pression du parti sur cette question qui relève du droit».
    Ce type se fout de nous ou quoi ? le droit au Gabon est il respecté au Gabon ? de qui se moque t-on ?
    Si le droit était respecté au Gabon nous ne serions pas toujours a contester le pouvoir PDG-Ali 9 que nous estimons légitiment ètre illégitime donc illégal.
    Faustin Boukoubi demain tes déclarations nous espérons que tu t’en souviendras et les assumeras ?

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