L’association Gabon jeunesse et culture organise le 25 mai 2019, la deuxième édition du concours de poésie en langues locales, pour la sauvegarde des langues gabonaises menacées d’extinction.

La deuxième édition du concours de poésie en langue vernaculair, le 25 mai 2019. © D.R.

 

L’association Gabon jeunesse et culture a lancé un appel à candidatures pour la deuxième édition du concours de poésie en langues locales, prévu le 25 mai à Libreville. Pour participer à cette compétition ouverte à l’ensemble des jeunes du territoire national scolarisé ou non et dont l’âge varie entre 13 et 23 ans, les candidatures sont attendues du 2 au 10 mai.

«Aidez-nous à faire de nos langues locales une affaire de tous. Le Gabon a besoin de sa propre culture», ont lancé les membres de cette plateforme de promotion de la culture et traditions locales. Ils invitent les passionnés des joutes oratoires et les amoureux des langues locales à s’inscrire pour cette compétition sur leur page Facebook «GABON Jeunesse et Culture».

En effet, si le français est la langue officielle du Gabon, utilisée à l’école et dans les administrations, le pays recèle plus de 40 langues locales. Reléguées au second plan, elles sont menacées d’extinction.

Pour l’association Gabon jeunesse et culture, il n’est pas question d’assister impuissamment au déclin de celles-ci. Car une langue, même presque plus parlée à ce jour, pour devoir de mémoire, se doit de subsister à travers le temps. Juste pour que l’on sache comment elle se parlait en fin de permettre l’apprentissage des locutions usuelles.

Ce combat pour pérennisation des langues gabonaises se mène désormais sur plusieurs fronts. Entre le souhait du ministre de la Culture, Alain-Claude Bilie-By-Nze, de les introduire dans la gestion des collectivités locales et le challenge des associations pour en faire la promotion, à travers des activités ludiques, l’objectif est le même : «la sauvegarde de ce patrimoine » en voie d’extinction.

La finale de cette compétition se déroulera sous l’aura d’un poème évocateur du poète et écrivain Maurice Okoumba Nkoghe : «A l’ombre de l’Afrique, le soleil élargit la misère».

 
GR
 

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