Comme chaque année, le ministère de l’Éducation nationale va organiser, le 22 octobre, le concours d’entrée dans les Centres de formation et de perfectionnement professionnels publics (CFPP). Ouvrier du bois travaillant sur un meuble - © Syndicat des métiers du bois au gabon

Selon le communiqué du ministère publié ce 11 octobre, «les candidats intéressés par ledit concours sont invités à déposer leurs dossiers de candidature auprès des directions des CFPP pour les provinces de l’Estuaire, Haut-Ogooué, Nyanga, Ogooué-Ivindo, Ogooué-Lolo, Ogooué-Maritime et Woleu-Ntem ; et auprès des secrétariats des directions académiques provinciales du Moyen-Ogooué et de la Ngounié».

Concernant la composition du dossier, le candidat doit fournir une fiche d’inscription (à retirer dans les CFPP), une copie légalisée d’acte de naissance ou jugement supplétif, une attestation de scolarité correspondant au niveau exigé, un certificat médical datant de moins de trois mois, deux photos d’identité en couleur et 10 000 francs de frais de dossier.

La date limite de dépôt de dossier est fixée au 16 octobre prochain, conclut le communiqué. Si centres semblent être armés pour la formation des jeunes, les capacités d’accueil y sont limitées. Les promotions ne dépassent guère les 1500 diplômés par an pour l’ensemble des 9 centres, alors que des estimations font état de 12 000 à 15 000 déscolarisés âgés de 16 à 25 ans.

Par ailleurs, l’insertion de ces jeunes, généralement formés dans les métiers du bois et du BTP, reste un mystère. On ignore notamment les retombées en la matière du projet d’Appui à la formation professionnelle (Afop), lancé en 2008 et financé par le 9e Fonds européen de développement (FED) à hauteur de 2,8 milliards de francs CFA, qui vise la formation professionnelle et l’insertion des jeunes déscolarisés sur l’ensemble du territoire gabonais, dans plusieurs filières où ont été identifiés des besoins économiques.

 
GR
 

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