Si les voitures d’occasion de plus de 3 ans n’entrent plus par le port d’Owendo, il semblerait qu’un réseau de transit se soit créé par le Congo.

© mylifeinonehundredobjects.blogspot.com
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Pourtant interdite au Gabon depuis décembre 2013, l’importation des véhicules d’occasion de plus de 3 ans se poursuit. Alors que l’opération est devenue irréalisable au port d’Owendo, certaines personnes font transiter leurs véhicules par les ports des pays voisins, notamment celui du Congo. Selon une source au fait de cette pratique, «le mode opératoire est tout simplement d’acheminer les véhicules dans ces ports et de les faire immatriculer en plaques Cemac», conformément au Code communautaire de la route, qui stipule en effet, en son article 78, que «tout véhicule à moteur immatriculé dans la Cemac doit être muni d’une plaque d’immatriculation réfléchissante comportant à l’avant et à l’arrière, et le logo de la communauté» ainsi qu’un certain nombre de cigles inscrits en noir. Il s’agit notamment de CAM (véhicules immatriculés au Cameroun), RCA (véhicules immatriculés au République centrafricaine), RC (véhicules immatriculés au Congo), GE (véhicules immatriculés en Guinée Equatoriale), RG (véhicules immatriculés au Gabon et TCH (véhicules immatriculés au Tchad).

Ainsi, lorsque toutes ces conditions sont remplies, le véhicule entre aisément sur le territoire gabonais, où les plaques d’immatriculations sont changées. La mesure d’interdiction d’importation des véhicules d’occasion de plus de 3 ans est-elle viable ? Ne s’apparente-t-elle pas à un coup d’épée dans l’eau ?

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Le Villageois dit :

    C’est plutôt la mesure elle-même qui est contre-productive. La preuve d’une improvisation notoire et d’une dictature économique. Ce n’est pas une surprise de voir les voitures entrer par les pays voisins, beaucoup plus réalistes que le Gabon sur ce point. Dans un système de vases communicants, le malheur des uns fait le bonheur des autres, la nature ayant horreur du vide. En interdisant ces importations, on prive le Gabon des recettes portuaires et douanières substantielles. Pourquoi interdire l’importation des véhicules de moins de 3 ans lorsqu’on sait que plus de 95 % de la population gabonaise n’a pas les moyens de s’acheter une voiture neuve sortie d’Oloumi ? That’s the question.

  2. negro dit :

    Bonjour à tous
    à propos de jean jacques, s’il vous plait méditez sur ce qui suit:
    » pendant que vous prenez un bain dans la rivière, un fou s’empare de vos habits sur la berge. faudra t-il sortir de l’eau, tout nu et de le poursuivre? »
    leçon: ne pas répondre ou poursuivre Jean jacques le vrai fou

  3. Le Nationaliste dit :

    Les loi,procedure,les constitutions,les coutumes et autre creations de l’homme.Peuvent toujours etrecontournees.Malgres les decision venant du plus grand penseur Gabonais.je cite: ali Bongo.
    sa decision sera toujours jamais respecter et pire le Gabon perd de l’argent au compte des pays voisin qui vont s’engraisser avec le pognons emanant des declaration des douanier.A pauvre nation

  4. bekalé mayombo wenceslas dit :

    Eh oui! il fallait penser à l’espace cemac on veut l’intégration sous régionale non? DONC on ne peut interdire à un gabonais d’aller acheter sa voiture en cemac(hors gabon) que d’argent perdu pour tout le monde: les douanes,les opérateurs économiques, les gens qui travaillaient dans ces entités économiques(et les enfants qui pleurent de faim) et on voudrait que les gens se tiennent à carreau!?

  5. SANKARA dit :

    Mais enfin, le gouvernement gabonais se prend pour qui?
    Même en Europe, une voiture de 3 ans d’âge qui n’a pas pour objet une activité professionnelle, est considérée presque neuve. Elle se revend assez chère.
    Alors, un pays sous développé comme le Gabon veut les interdire????
    Du grand n’importe quoi

  6. toungzué dit :

    la mienne est passé par le cameroun

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