Agenda chargé pour le ministre de l’Economie qui reçoit, depuis le 16 février dernier, ses prédécesseurs pour évoquer les perspectives économiques et financières du pays.

Moment d’échange entre Jean Pierre Lemboumba Lepandou et Regis Immongault. © Gabonreview

Moment d’échange entre Jean Pierre Lemboumba Lepandou et Regis Immongault. © Gabonreview

 

Dans un contexte marqué par la chute des cours du pétrole et certaines revendications sociales, le ministre de l’Economie a entrepris d’échanger avec ses prédécesseurs sur les perspectives économiques et financières du pays. Ces rencontres s’étendront tout au long de la semaine. Déjà, Régis Immongault s’est entretenu, tour à tour, le 16 février dernier, avec Jean Pierre Lemboumba Lepandou et Rose Christiane Ossouka Raponda.

Tête-à-tête entre Rose Christiane Ossouka et Regis Immongault. © Gabonreview

Tête-à-tête entre Rose Christiane Ossouka et Regis Immongault. © Gabonreview

Si les audiences se sont déroulées à huis clos, tout porte à croire que la situation actuelle du pays a été au cœur des échanges. Concrètement, il s’agit de voir comment transformer cette crise en une opportunité devant permettre à notre pays d’accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles visant la diversification de l’économie, la soutenabilité des finances publiques et la stabilité du cadre macroéconomique. A n’en point douter, cette série de rencontres mettra un accent particulier sur la mise en œuvre des mesures, notamment celles-décidées lors du dernier conseil des ministres afin de consolider la croissance inclusive, réduire le train de vie de l’Etat, renforcer la transparence dans la gestion publique et maintenir la viabilité des finances publiques.

En somme, ces séances de travail s’imposent car la situation économique du pays est actuellement au plus mal. L’on en veut pour preuve le dernier rapport de l’agence de notation Standard & Poor’s, du 13 février dernier, qui a abaissé la note souveraine du Gabon. Celle-ci passe ainsi de «BB-» à «B+», en raison de la contraction des recettes budgétaires consécutives à la chute des cours du prix du pétrole, dont les effets sur l’économie Gabonaise s’annoncent plus alarmants qu’il n’y paraît (lire par ailleurs Désiré Clitandre Dzonteu).

 

 
GR
 

18 Commentaires

  1. olivier dit :

    oh, les émergents ont besoin des vieux pour voir claire, mais Bili est ou ?

  2. l'homme dit :

    titre ronflant au contenu leger vide!
    initiative louable, mais peu porteuse.
    où est DOUPAMBI, TOUNGUI, AKAGHA MBA,
    OYOUBI,
    trop de consultations, rapport, études pour
    aucun résultat. pourquoi s’entourer de multiples conseiller,
    chargés d’études, consultant, experts, s’il faille aller
    chercher des solutions ailleurs.

  3. mon pays le gabon dit :

    TUOOOOO, les émergents consultent encore les vieux! N’est ce pas on ne fait du neuf avec du vieux? J’ai cité Onanga, le nouveau roi de Batéké.

  4. Désiré dit :

    cela sent l’embarras, le doute,la bonne méthode studieuse ( mais devant photographes) l ‘absence d’idée, la bonne blague, la concentration face a un événement exceptionnel qui se prépare, la faillite ; rayer les mentions inutiles

  5. jules Obiang dit :

    Un vrai Gouvernement de cigales. c’est quand y’a la crise que vous songer agir ? en periode d’abondance vos choix de developpement sont incompréhensibles.. des DG avec des véhules de Les alors que les employés manque de rames de papier. des veihicules de Luxes alors que l’administration et les employers manquent d’ordinateurs.. des vehicules de Luxes alors qu’il n’y a pas de routes. je sais pas comment vous réfféchissex mais aucune sens logique des priorités et de choix. on s’amuse , on danse, on vole les deniers publics, on détournes l’argent de l’Etat pour des prunes et voilà le résultat. manque de planification à court , moyen terme,abscence de prudence dans la gestion des finances pubiqueet le résultat est là. ce qui devait arriver arriva. le plus difficile est devant nous. bientot des fins de mois sans salaire pour des fonctionnaires…

  6. okongo dit :

    Pourquoi le tout puissant Lemboumba Lepandou dit coffre-fort, rase t il les murs ?

  7. Nza Fe dit :

    Je trouve pour ma part que cette démarche, loin d’être une sinécure pour extraire le mal, a au moins le mérite de se présenter comme une prospective, une recherche de solutions, au travers une consultation patriotique des hommes et des femmes ayant précédemment incarnés ce ministère stratégique. L’effondrement de notre Économie, consécutif à la chute des cours du prix du pétrole, doit, de mon point de vue, interpeller toute la nation, en d’autres termes, toutes les bonnes intelligences du Gabon qui sont imprégnées de ces questions économiques et financières. Il faut bien reprendre la main quand on a fauté, je pense… Et en plus c’est un problème national car c’est tout le pays qui est concerné par cette crise, due en partie par l’amateurisme dont ont fait montre les dirigeants ces cinq dernières années, lorsque l’or noir du Gabon faisait encore bon marché. Ne dit-on pas:  »aux grands maux, les grands remèdes »? Nous y sommes, sans avoir voulu y être malheureusement. Il incombe donc désormais au gouvernement de trouver des pistes de réflexion fiables, pouvant permettre à ce qu’on puisse amortir cette  »décharge économique et financière », qui commence déjà à mettre à mal notre pays. Fini, les réjouissances et autres distractions, place maintenant au travail car, les Gabonais sont ivres de souffrances et d’injustices de toute sorte. Trois mots pourraient guidés actuellement l’action du gouvernement: Responsabilité – conviction – pragmatisme. Ce n’est pas une fatalité, il suffit de s’y mettre efficacement, et le tour sera presque joué! allez, la balle est dans votre camp!

    • maboulegabon dit :

      Monsieur nza fe tout le pays est concerné quand Ya un problème de finance mais quand Ya les sous ils les bouffent avec les sans tout seul mais ils moquent de qui le jeune gabonais plein de diplôme sans emploi sont peut être les plus nul vu qu’ils n arrivent pas à trouver un emploi vu que ils font le casting et sélectionne les meilleurs et aujourd’hui ils appellent à l aide les vieux non actualisé mais ces jeunes ministre la vraiment ils aiment plus la fête et les shopping de belle voiture et leurs femme de marque luis vuiton et Chanel  » il faut nous sortir de la oh vu que pour avoir le petrole nous n avons pas fait d effort

  8. La Fille de la Veuve dit :

    Alors que le pays est à la déroute, Immongault fait de la Com et joue sa carte personnelle.

    Qu’est que Lemboumba ou Ossouka peuvent apporter au Gabon en 2015 ? Quel expérience concluante, quels résultats peuvent-ils présenter de leurs magistères respectifs ?

  9. gabon tchouoooo dit :

    Séance photo, bla bla bla ! bla bla bla ! Rien de concret, Poudre au yeux !

  10. La Fille de la Veuve dit :

    Le pays va mal, mais .Monsieur le Ministre de l’économie s’est fait reaménager un bureau tout neuf dont on n’oserait même pas imaginer le coût !

    Combien d’écoles de lycées ou de centre médicaux auraient aimé recevoir cet argent ?

  11. joel dit :

    monsieur le Ministre émergent , vous avez oublier qu’on ne fais pas du neuf avec du vieux? c’est à vous les hommmes neufs de sortir le pays du gouffre dans lequel vous l’avez mis

  12. lafleur dit :

    donc si je comprends bien après ces consultations entre le ministre émergent de l’économie et ses interlocuteurs, le Gabon sortira subitement du marasme économique dans lequel il se trouve? kia kia kia kia kai!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • ya kiakia dit :

      Lafleur, soyons un peu confiants, vous aussi !
      Consulter les « vieux » est déjà signé d’humilité. Et comme l’humilité ouvre des portes, la sortie de secours n’est peut être pas très loin…

      • ya kiakia dit :

        Lire signe et non signé !

      • mouthou dit :

        Comme disait quelqu’un plus haut, à quoi lui servent ses conseillers et experts? Comment des gens qui sont sensé prévoir les événements et y trouver des solutions sont-ils tout à coup devenu aveugle. Ici, par prévision, nous ne parlons pas de voyance, mais de prévision, de statistique et probabilité.
        Ce n’est pas d’aujourd’hui que le cours du baril de pétrole a baissé. Cela fait des mois que la tendance s’est amorcée.La chute du cours du baril de pétrole WTI s’est amorcée après juillet 2014 où le prix du baril était au dessus de 102$. Depuis cette période, le prix du baril de pétrole n’a cessé de baisser. Comme par hasard, ce n’est que depuis bientôt un moi, que l’on parle de baisse du cours du baril de pétrole chez nous, avec les conséquences que nous connaissons.
        Question aux émergents: Où sont passé les excédents issus de la vente du pétrole, du tant où le baril était au dessus de 70$?

  13. gourde dit :

    toussez bien d’abord! toussez encore ! laissez nous avancez n’est ce pas votre slogan? avancez encore!
    depuis que vous butez vous ne comprenez donc rien? ou sont vos chantiers…? tous abandonnés! Non avancez c’est cela que nous vous souhaitons!

  14. jean-jacques dit :

    les fanatiques des faux opposants rester tranquille , votre jocker ping n’avait rien fait à l’UA.donc on ne pourra jamais le consulter. face à boka. donc les personnalité que le ministre consulte dans le domaine economique c’est par ce qu’ils ont les idées.

Poster un commentaire