Sept mois après le départ de Noël Baïot Onanga – première erreur de casting du gouvernement de l’émergence dans cette entreprise – le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) n’a toujours pas retrouvé sa crédibilité et sa sérénité.

Pire, on se croirait, disent les agents, à la période où le fils Ntoutoume Emane dirigeait l’entreprise. Comme au temps de celui-ci, les salaires sont versés deux à trois semaines après la fin du mois, les fournitures de bureau manquent, et les charges de l’entreprise attendent longtemps avant d’être honorées. La démotivation est de retour parmi les cadres-maison à cause du pilotage à vue de leur entreprise.

On ne regrette pas Baïot, mais on est surpris par cette désinvolture, cette arrogance et ce manque d’ambition qui caractérisent la patronne de l’entreprise, Liliane Ngari. Mieux, entre elle et son premier adjoint, Jean-Marie Ntoutoume Mengouélé, qui est un juriste, les relations se sont dégradées et sont même devenues volcaniques. C’est la haine cordiale. Cause de la mésentente : le fonctionnement de l’entreprise, les affectations, et surtout les décisions que prend Liliane Ngari au mépris des textes qui régissent le droit du travail et le règlement intérieur.

En dépit de ses dix ans d’ancienneté dans l’entreprise, Mme Ngari donne l’impression de ne pas maîtriser les textes qui régissent le fonctionnement de l’entreprise. Ceux qui, au sein de l’entreprise, avaient milité pour son arrivée, déchantent et se demandent si elle était vraiment qualifiée pour cette fonction.

 
GR
 

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