Olam Gabon vient de recevoir le prix «Excellence de la Conservation» de la Roundtable for Sustainable Palm Oil (RSPO). Cette distinction récompense le modèle de développement d’Olam au Gabon, conciliant surface de production et aire de conservation.

Olam Gabon vient de recevoir le prix «Excellence de la Conservation» de la Roundtable for Sustainable Palm Oil. © Gabonreview

 

Les efforts d’Olam Gabon en matière de protection de l’environnement et développement durable, viennent encore d’être récompensés. La filiale du groupe singapourien vient de se voir attribuer le prix d’«Excellence de la Conservation» de la Roundtable for Sustainable Palm Oil (RSPO), organisme qui s’occupe de la certification d’une huile de palme «durable».

Le prix vient récompenser le modèle de développement d’Olam au Gabon, à savoir un équilibre entre surface de production et surface de conservation. Plus de 72 000 hectares des terres attribuées au géant singapourien sont concernées par la protection de zones à Hautes Valeurs de conservation-HVC), soit plus de 50% de la surface totale de ses concessions.

«Cette reconnaissance est importante pour nous, elle salue plusieurs années d’effort pour construire un modèle de développement différent. C’est aussi et surtout une belle récompense pour la grande équipe de gabonais et gabonaises investie au quotidien dans la bonne gestion de ces espaces», s’est réjoui le directeur Environnement et Développement durable à Olam. «Mais il reste du travail pour garantir la conservation sur le long terme de ces zones. Nous devons continuer à développer des modèles qui à la fois bénéficient aux communautés et répondent aux besoins de conservation», a confié Quentin Meunier.

En novembre la palmeraie de Makouké, située dans le Moyen-Ogooué, a reçu la certification RSPO. Cette palmeraie est devenue quatrième plantation d’Olam à obtenir la certification RSPO, portant ainsi la superficie totale certifiée à 112 455 hectares. Soit 78 % du total de ses concessions de palmiers. Toutefois, la conservation n’est pas toujours perçue comme une solution pour les communautés locales. Celles-ci y voient dans certains cas un frein à l’utilisation libre des ressources naturelles.

«Nous devons patrouiller nos zones de conservation pour garantir qu’il n’y ait pas d’activités illégales, comme le braconnage ou la coupe illégale de bois. Nous ne sommes pas toujours compris, mais je remarque depuis quatre ans que je suis avec Olam à Mouila de nombreux progrès», a souligné un spécialiste d’Olam dans la conservation des zones à hautes valeurs de conservation. «Nous devons continuer à sensibiliser les populations, pour qu’ils comprennent l’intérêt de protéger la faune sensible», a ajouté Igor Boussougou.

Un objectif difficilement réalisable, au regard des débats houleux autour du conflit homme-faune. Le modèle proposé par Olam, avec cette distinction certifiant du respect des normes mondiales sur l’huile de palme durable, mérite peut-être une attention particulière.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Axelle MBALLA dit :

    Peu importe le temps, mais les immenses mensonges ripolinées par les complicités de crimes économiques finiront toujours par éclater. Olam qui détruit les forêts, d’Asie à l’Afrique, n’est pas une entreprise fréquentable, tout le monde le sait.

    Arrêtez de nous faire croire qu’elle est une entreprise qui veut voir le Gabon se développer. Je pense plutôt tout le contraire. Parle-t-on des pollutions qui l’engagent directement à Lamabarené et dans les autres provinces? Savez-vous que Olam est le berceau des nombreux mercenaires déguisés en opérateurs économiques, prêts à détruire el Gabon avec ceux qui les ont fait venir? Un modèle…Un prix…Olam! Mon oeil…

  2. Foret verte dit :

    @Axelle MBALLA

    Votre commentaire à l’avantage d’être clair, net, précis mais surtout juste et véridique.

    Olam est une société ultra prédatrice qui vient de se voir attribuer de nouveaux droits de destruction de la foret Gabonaise.

    L’actionnaire majoritaire, mais cependant caché, n’est ni plus ni moins qu’Ali Bongo Ondimba connu aussi depuis son AVC comme Ali cervelle Gombo

Poster un commentaire