Les parlementaires des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) sont à Libreville, depuis le 24 juin, pour un atelier portant sur la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) en Afrique centrale et la lutte contre les trafics illicites des espèces protégées, organisé par le Caucus parlementaire gabonais pour la Conservation (CPGC).

Les officiels, à l’ouverture des travaux de Libreville, le 24 juin 2019. © Gabonreview

 

Consécutivement à l’atelier sur l’entraide judiciaire entre le Gabon et les pays de la Ceeac en matière de protection de la faune en avril dernier, le Caucus parlementaire gabonais pour la Conservation organise, sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, un atelier sur la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) en Afrique centrale et la lutte contre les trafics illicites des espèces protégées. Cette rencontre du palais Léon Mba de l’Assemblée nationale vise à examiner l’application de cette convention dans l’espace Ceeac et d’en améliorer les mécanismes.
Pendant les échanges en ateliers et en plénières qui s’achèvent le 25 juin, les participants définiront une feuille de route pour accélérer la mise en œuvre de cette Convention par tous les pays concernés.

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Selon le vice-président de l’Assemblée nationale, Raphaël Ngazouzet, il s’agit d’une «rencontre interparlementaire sous régionale sur des questions sensibles et d’une importance capitale» pour les populations dont ils ont la responsabilité de représenter et de défendre les intérêts. Il a ainsi invité les parlementaires à tout mettre en œuvre pour prendre le leadership parlementaire mondial sur les questions environnementales et de lutte contre la criminalité faunique et floristique. «Mais pour y arriver, il nous faut harmoniser notre législation pour mieux accompagner les gouvernements et nos Etats respectifs», a-t-il prescrit.
Le Secrétaire général adjoint de la Ceeac, Marie Thérèse Chantal Mfoula, a encouragé les parlementaires à doter la sous-région d’un programme en droit et application de lois sur protection des espèces menacées et des ressources naturelles. Pour le ministre des Forêts et de l’Environnement, Lee White, «l’objectif de cet atelier est de faire en sorte que tous les pays de l’Afrique centrale montent en première division». «Le Gabon est actuellement classé en deuxième division. On doit tout faire pour améliorer notre score et monter en première division à travers tout ce qu’on fait à l’Assemblée et au Sénat sur le Code pénal et la révision du Code forestier qui est en cours».
Plusieurs thèmes et discussions seront abordés au cours de ce rendez-vous de Libreville soutenus, entre autres, par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Union européenne et la Ceeac. Les participants sont des sénateurs et des députés des pays membres de la Ceeac.

 
GR
 

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