Dans le cadre du 11e Fonds européen de développement, l’Union européenne a décidé, le 23 juin dernier, d’octroyer une enveloppe de 350 millions d’euros pour l’exécution du programme indicatif régional (Pir) au bénéfice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

350 millions d'euros de l’Union européenne pour la CEMAC. © Gabonreview/Shutterstock

350 millions d’euros de l’Union européenne pour la CEMAC. © Gabonreview/Shutterstock

 

Le commissaire européen chargé de la Coopération internationale et du Développement, Neven Mimica, a signé, le 23 juin dernier à Bruxelles, le Programme indicatif régional pour l’Afrique centrale au titre du 11e Fonds européen de développement (FED). L’engagement a été pris en présence des représentants de la région d’Afrique centrale, notamment le secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et le président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Les 350 millions d’euros (environ 233,34 milliards de francs) inscrits sur la période 2014-2020 seront investis dans trois domaines : l’intégration et la coopération politiques dans le domaine de la paix et de de la sécurité (43 millions d’euros soit environ 28,67 milliards de francs ), l’intégration économique et le commerce au niveau régional (211 millions d’euros soit environ 140,67 milliards de francs, dont 135 millions, soit environ 90 milliards de francs, qui transiteront par le Fonds fiduciaire pour les infrastructures) ainsi que la gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité (88 millions d’euros, environ 56,67 milliards de francs). Un montant supplémentaire de 8 millions d’euros (environ 5,34 milliards de francs) est prévu pour l’assistance à la coopération technique et aux ordonnateurs régionaux.

Excepté la Guinée équatoriale, qui ne bénéficiera pas de ce financement, car n’ayant jamais signé l’accord de Cotonou révisé, le reste des 10 États d’Afrique centrale devront tirer profit de cette aide au bénéfice des 160 millions d’âmes vivant en Angola, au Burundi, au Cameroun, au Gabon, en République centrafricaine, en République du Congo, en République démocratique du Congo, au Rwanda, à Sao Tomé-et-Principe et au Tchad. «L’intégration régionale n’est viable que si elle vient de l’intérieur. Elle constitue un moyen d’atteindre les objectifs stratégiques définis dans l’accord de Cotonou et de s’appuyer sur les avancées qui ont déjà été réalisées par la CEEAC et la Cemac dans les domaines de l’intégration économique et monétaire, de la paix et de la sécurité, des infrastructures et de l’environnement et des ressources naturelles», a déclaré Neven Mimica.

Les fonds dégagés précédemment en faveur de l’Afrique centrale au titre du 10e Fonds européen de développement, s’élevaient à 165 millions d’euros (environ 110 milliards de francs).

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    Bon c’est ce genre des prets mais c’est pour que nos generations futures resteront esclaves pour rembourser, on espere que les donateurs vont geré eux même cet argent car hommes africains avec largent ses yeux changent des couleurs pour savoir comment voler et mettre dans leurs comptes à l’étranger. Malgré le vol ils ne deviendront jamais et jamais Bill Gate.par ce que c’est de l’argent volé ne profite à rien.

  2. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Nos aînés nous rendent tellement un mauvais services ; le pire c’est que ces derniers se disent économistes !!! Comment peut on passer toute sa vie qu’à hypothéquer la vie des générations entières sur un soit disant plan de développement socioéconomique qui n’en est pas un. Je croix que nous africains devrions déjà nous préparer à créer un ministère du travail chargé de l’économie de l’emploi car, avec quoi va-t-on rembourser tous ces sous emprunter pour je ne sais quoi? On se retrouve à près de 50ans de travaux forcés en guise de remboursement d’une soit disant dette! Que Dieu nous en préserve

Poster un commentaire