Consciente du climato-scepticisme du nouveau président américain, les parties prenantes à la conférence de Marrakech, ont appelé Donald Trump à «faire avancer l’agenda climatique pour le bénéfice des peuples du mondes».

Auto-proclamé climato-sceptique, le président américain a été appelé à revoir sa position. © realites.com.tn

Auto-proclamé climato-sceptique, le président américain a été appelé à revoir sa position. © realites.com.tn

 

L’élection de Donald Trump à la présidence américaine, a créé la stupeur parmi les ONG présentes à Marrakech pour la Conférence des parties (Cop22), dont les travaux ont été lancés le 7 novembre dernier. Si les négociateurs du climat, eux, sont concentrés sur leur mission, ils avaient forcément à l’esprit la promesse de campagne du candidat Trump : annuler purement et simplement l’Accord de Paris.

Cet accord multinational historique est entré en vigueur le 4 novembre dernier, grâce notamment à sa ratification par les Etats-Unis. D’où la sortie du président de la Cop22, le 9 novembre dernier, visant certainement à ramener la sérénité parmi les négociateurs du climat. Mais aussi et surtout, un message à l’endroit du nouveau président américain.

«Maintenant que l’Accord de Paris est entré en vigueur, tous les pays et les acteurs non-étatiques ont la responsabilité partagée de poursuivre les grands progrès réalisés à ce jour», a déclaré Salaheddine Mezouar, soulignant que «la question des changements climatiques concerne la préservation de nos moyens de subsistance, de notre dignité et de la planète unique dans laquelle nous vivons tous».

Le président de la Cop22 est ainsi persuadé que «toutes les Parties respecteront leurs engagements et maintiendront le cap dans le cadre de cet effort collectif et soutenu». Par ailleurs, Salaheddine Mezouar a assuré que la présidence de la Cop22 continuera «les discussions et la mobilisation pour poursuivre les progrès déjà réalisés grâce au concours de toutes les Parties, dans le même esprit d’inclusivité et de détermination».

Dans le même sens, conscientes de l’enjeu, les Nations Unies réunies ont également appelé le nouveau président américain à «faire avancer l’agenda climatique pour le bénéfice des peuples du mondes». Un appel d’autant plus justifié que Donald Trump souhaite relancer l’industrie du Charbon, réduire le budget de l’Agence américaine de protection de l’environnement et relancer le projet d’oléoduc Keystone XL, qui doit relier le Canada au Golfe du Mexique.

 
GR
 

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